Table ronde AFJE : Des réponses éclairantes aux interrogations des étudiants

Jean-Christophe Pujol, responsable juridique chez Allios, a notamment expliqué la possibilité offerte à certaines professions, dont celle de juriste d’entreprises, de devenir avocat. Il faut en faire la demande au Conseil de l’Ordre d’un barreau en justifiant d’au moins huit années d’expérience au sein d’un service juridique d’une ou de plusieurs entreprises et passer ensuite un examen sur la déontologie.
Didier Langlois, ancien avocat devenu responsable juridique, a indiqué qu’à l’heure des choix, il fallait prendre en compte "l’emploi du temps incertain" des avocats. Ce qui plaît à Ludivine Essirard, juriste au sein du groupe Royal Canin, c’est de faire "autant du droit que du management".

Langues étrangères

Quelle que soit la carrière envisagée, Hayarpi Amirkhanyan, du cabinet de recrutement Harry Hope, a rappelé aux étudiants toute l’importance des stages, "pour se faire une idée des métiers". "Après un stage dans un cabinet d’avocats, j’ai compris que ce n’était pas pour moi", a-t-elle confié. En ce qui concerne les recrutements, les intervenants ont été unanimes au sujet des "soft skills". "Au-delà des compétences, ce sont des personnalités qui sont recherchées", a souligné Hayarpi Amirkhanyan. "La personnalité, c’est le plus important", a renchéri Arnaud Pujalté, du cabinet de recrutement MII SAM. "La clé, c’est le savoir-être", a confirmé Jean-Christophe Pujol.
Aurore Shaki, responsable juridique de Monaco United Advisors, a toutefois insisté sur l’importance des langues étrangères pour travailler dans la Principauté.
Les objectifs de l’AFJE sont de proposer des formations, de promouvoir la profession du juriste d’entreprise auprès des institutions nationales et des dirigeants d’entreprise et de participer aux réflexions autour du métier.