A Cogolin, la priorité

A Cogolin, la priorité du mandat, c’est la sécurité

Pour Audrey Rondini, adjointe déléguée aux finances, à la sécurité et aux affaires générales, la priorité du mandat est la sécurité.

Sur la commune, vingt-deux policiers municipaux font respecter 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, aidés par 44 caméras de vidéoprotection et 4 caméras piétons.

Quelles sont les problématiques principales en termes de sécurité à Cogolin ?

Audrey RONDINI. La délinquance liée au trafic de stupéfiants et les étrangers en situation irrégulière commettant des délits. En ce qui concerne ce dernier point, c’est un vrai problème car, lorsqu’ils sont placés en garde à vue, le procureur laisse souvent la procédure administrative pour irrégularité prendre la relève.

Que fait la police municipale pour y remédier ?

AR. En octobre 2020, une opération fut menée conjointement avec la gendarmerie par un juge d’instruction, sur commission rogatoire. Il y a eu 27 interpellations pour trafic de stupéfiants et 82 étrangers en situation irrégulière.
Depuis, la police municipale mène une opération par mois en coopération avec la gendarmerie. Le 16 janvier par exemple, le lieutenant de la gendarmerie de Grimaud et le major ont procédé à des contrôles autour de la délinquance et des étrangers.
Chaque trimestre, un point est fait sur la délinquance pour réorienter les missions de la police. Qui échange souvent avec le CCAS (domiciliations, individus en difficulté), celui-ci prenant parfois le relais.
Récemment, la police municipale a interpellé en flagrance deux cambrioleurs en situation irrégulière. Cette fois, ils ont été condamnés à des peines de prison ferme et des mandats de dépôt ont été décernés à la barre.

Qu’avez-vous mis en place à la police municipale ?

AR. A notre arrivée en mairie, nous avons constaté un réel sentiment d’insécurité de la part de la population, un malaise ambiant. Pour moi, il était hors de question de permettre l’existence de zones de non-droit, comme certaines rues du centre-ville où l’on n’osait pas passer. La directive est donc de maintenir la pression par une vraie présence, avec notamment une coopération avec les gendarmes.
En décembre, nous avons procédé à des rappels à l’ordre dans le cadre du pouvoir administratif du maire. L’objectif est de s’adresser la petite délinquance de jeunes mineurs qui enveniment le quotidien de certains quartiers. C’est une action que je souhaite pérenniser.
Pour plus de visibilité, j’ai accru les patrouilles pédestres en centre-ville et créé une place de stationnement pour la police au cœur de la ville afin de rassurer l’ensemble des administrés.
J’ai également nommé un référent à la sécurité routière qui effectue un audit à la sortie des école et établit un plan pour former les élèves en primaire et collège aux premiers gestes de sécurité.
Enfin, un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) devrait voir le jour au printemps.

Propos recueillis par Lætitia CECCALDI.

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