A Hyères, "Capital" dévoile les coulisses de la lutte anti-moustiques

Il pique, est vecteur de maladies et peut gâcher les vacances : c’est le moustique. Chaque été, le sud de la France est en alerte. Face à sa prolifération, les communes de bord de mer se mettent en ordre de bataille.

RASSURER LES TOURISTES

Chacune rivalise d’ingéniosité contre ces nuisibles volants. A Hyères, l’émission « Capital » nous plongeait dans les préparatifs d’un combat qui s’annonce âpre contre cet insecte aussi appelé Culicidae.
Interrogé par la chaîne privée, Jean-Pierre Giran, a déclaré : « La lutte contre cette espèce invasive est une priorité. Nous avons conscience de cette difficulté majeure et ne voulons pas que Hyères-les-Palmiers ne devienne Hyères-les-Moustiques  » !

Et pour cause, puisque la zone d’influence du moustique tigre en France, venu d’Asie et vecteur de maladies tropicales comme la dengue, s’agrandit chaque année. Désormais, des départements ruraux comme le Cher ou l’Aisne sont classés en rouge.

A Hyères, les efforts de démoustication vont croissant avec les saisons. Dans l’arsenal des équipes de Jean-Brice Cortez, à la tête du service de prévention des risques, il y a notamment l’épandage d’insecticides naturels ainsi que l’aspiration des moustiques, grâce à des bornes Made in France. Au nombre de 380 dans la cité, ces dernières capturent les moustiques à 60 mètres à la ronde et ce, de manière respectueuse de l’environnement. En effet, grâce à une simulation de l’odeur humaine, ces pièges, appelés aussi obturateurs, ont permis de capturer deux millions de femelles en 2020, selon M6.

Un des objectifs de ces campagnes est de rassurer des touristes qui, en 2018, avaient été nombreux à fuir la région après avoir fait les frais d’un climat qui a favorisé l’éclosion de millions de larves et causé une invasion de moustiques dans toute la commune.