A La Garde, l’Université du Temps Libre retrouve son public

Forte de 150 adhérents avant la pandémie, qui l’a contrainte à stopper ses activités, l’UTL6 espère reprendre sa marche en avant. Michèle Voyer, présidente, Monique Boursin, vice-présidente, et Philippe Granarolo, président d’honneur, ont présenté les conférences de l’année 2022-2023.

Selon la tradition de l’Université du Temps Libre, c’est Philippe Granarolo, qui a prononcé les deux premières conférences de la saison.

Le prolifique auteur a rappelé le contenu de ses démonstrations. Ainsi, le 13 septembre, à l’Espace des Arts du Pradet, il a invité ses auditeurs à « changer leur regard  ». Selon le philosophe varois, «  nous sommes en train de quitter l’ancien paradigme (autrement dit l’image du monde au travers de laquelle nous percevons la réalité) pour pénétrer dans un nouveau schéma beaucoup plus dynamique, propre à nous réconcilier avec la nature et à trouver du sens à notre place dans l’univers ».

Une réflexion à méditer profondément.

ANGLAIS ET RUSSE

Puis, le 27 septembre à La Garde dans l’auditorium de la Médiathèque, il a abordé le thème «  Enfance et innocence », en choisissant deux guides, Friedrich Nietzsche et Alexandre Kalda, qui proposent d’accéder à une seconde innocence « au-delà du Bien et du Mal  ». Et, il a terminé la saison 2022/2023 à La Garde en se demandant «  pourquoi le temps s’accélère »  ?

Deux autres conférenciers ont évoqué leurs futurs propos : Bernard Sasso, qui se penchera le 24 janvier 2023, au Pradet, sur la fin de l’époque victorienne anglaise, lors d’une conférence intitulée « De Dr Jekyll à Dracula : la décennie fantastique de l’Angleterre ». Et Alain Fumaz, nous conduira le 11 avril 2023 à La Garde « à la découverte de la Franc-Maçonnerie ».

Une belle conférence très instructive en perspective.

Désormais, aux conférences proposées par l’Université, s’ajoutent des ateliers de langue (anglais et russe).

«  Il ne s’agit pas de cours scolaires, mais de séances de conversation dans lesquelles les participants sont invités à améliorer leur pratique et à se préparer aux situations qu’ils pourraient rencontrer dans des territoires où la connaissance de la langue anglaise est indispensable. Marie Gavalda, qui anime ces ateliers, en a décrit le fonctionnement  », rappelle Philippe Granarolo.

À la sortie de l’auditorium, de nombreuses personnes ont rempli un bulletin d’adhésion à l’association (10 €), et pris un abonnement au cycle de conférences (30 € pour assister à l’ensemble des conférences).

A NOTER...

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