À Nice, la Luerna a investi 4,3 Millions d’euros dans la modernisation de ses installations

La luerna, cela signifie la luciole, une petite lumière dans la nuit qui ouvre sur l’espoir d’une journée pleine de promesse...
À Nice, c’est surtout le nom éminemment symbolique de l’ITEP (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) installé dans le quartier de Fabron, au sommet du chemin de la lanterne.

C’est une belle propriété d’un hectare, acquise dans les années 1930 par Mme veuve Lenoir, qui en fit don à la Ville sous condition qu’elle y reçoive une œuvre de bienfaisance pour les garçons et jeunes adultes en difficulté.
Maître Abecassis, président de l’ADESA-06 qui gère une vingtaine d’établissements dont La Luerna, a reçu de nombreux invités à l’occasion de l’inauguration des travaux de rénovation, d’amélioration et d’agrandissement menés depuis 2014 pour un montant de 4,3 M€. à la pointe des pratiques
Sous différentes formes, La Luerna a toujours accueilli à cet endroit des enfants, adolescents et adultes en situation de souffrance, de vulnérabilité ou d’exclusion en raison d’un handicap mental, psychique ou de difficultés spécifiques d’adaptation sociale. Sur place, ils disposent d’un personnel qualifié et à la pointe des pratiques pour les accompagner dans leur (re)construction en étant reçus soit en "ambulatoire" soit en demi-pension".
"Ces jeunes présentent des troubles du comportement qui nuisent à leur intégration. Ici, par un dispositif novateur, un plateau éducatif et pédagogique adapté, nous leur permettons de garder le lien avec la société et de retourner progressivement à l’école ou à l’insertion pour les plus grands" a expliqué Maître Abecassis.

Un exemple à imiter

De fait, les jeunes disposent à La Luerna de bâtiments fonctionnels et adaptés, d’ateliers, répartis entre plusieurs bâtiments sur une propriété arborée et fleurie.
Aux 2 070 mètres carrés bâtis existants, viennent d’être rajoutés 480 mètres carrés supplémentaires.
"Les conditions de prise en charge sont idéales" a souligné le représentant de l’Agence Régionale de Santé M. Denion, "Il propose des réponses adaptées, il doit être montré en exemple et servir le droit commun".
Auguste Vérola, conseiller départemental et adjoint au maire de Nice, a assisté à cette inauguration.