A Toulon, Renaud Muselier

A Toulon, Renaud Muselier confirme que sa liste est celle du rassemblement

Le président de la Région conduit la liste de la majorité régionale sortante pour les élections régionales des 20 et 27 juin prochains.

Une échéance électorale marquée ces dernières semaines par une série de commentaires parisiens qui ont étouffé toute discussion et qui donné la parole à ceux qui veulent faire des élections régionales un marchepied vers la présidentielle

Pour Renaud Muselier : « Ceux-là ont confisqué le débat public en Provence-Alpes-Côte d’Azur. On veut faire de nous les rats de laboratoire d’expérimentations, de recompositions politiques, on veut faire de nous les otages de la politique nationale.
Tout au long de la crise sanitaire, je n’ai jamais accepté que nous soyons les victimes d’une vision purement centralisée de la gestion de crise. Je me suis battu contre ceux qui nous mettaient des bâtons dans les roues pour sortir des crises, j’ai affronté tous ceux qui nous demandaient de nous taire, d’attendre, tous ceux qui voulaient nous imposer l’injustice ! J’ai travaillé avec ceux qui acceptaient de nous venir en aide, quelle que soit leur couleur politique, tant qu’ils apportaient des solutions à notre région, à nos problèmes. C’est mon ADN, c’est ma façon de faire de la politique. Personne ne me changera ».

Face à ses détracteurs, le président de la Région insiste : « Je n’ai jamais varié ! J’ai toujours affirmé que le rassemblement serait la base de la construction de ma liste, sans accord d’appareils mais en additionnant les compétences : engagement tenu. J’ai toujours affirmé qu’il n’y avait pas de place pour le sectarisme et la division lorsque l’avenir de nos territoires était en jeu : engagement respecté. Je suis un gaulliste, un chiraquien, un sarkozyste ! il y a des lignes rouges qu’on ne franchit pas, et il y a des moments historiques qui exigent le rassemblement et la concorde : engagement respecté, une nouvelle fois ».

RASSEMBLER LES MEILLEURS

Sur le terrain, le président rassemble comme il l’ai toujours fait, depuis sa première élection en 1992 face au premier conseiller général FN sortant de France, jusqu’à aujourd’hui, avec une majorité régionale , composée de 8 tendances politiques, dont certaines de la majorité présidentielle !
« Nous sommes tous restés unis dans le même groupe Union pour la Région. Je rassemble comme je l’avais dit le 19 février, en réponse à la main tendue de Christophe Castaner, sur la base du test PCR : projets, compétences, république, qui s’applique à tous sans distinction d’étiquette politique ! Je rassemble comme je l’ai affirmé le 28 avril dernier, lorsque j’ai expliqué que le bon sens voudrait que la majorité présidentielle me soutienne ».

Et, enfonçant le clou, il justifie ce choix : « Si on est capable de dire oui aux 5 milliards d’€ du Contrat de plan Etat-Région, deux fois et demi plus important que le précédent, alors on peut dire oui à ceux qui veulent nous aider ! Si on dit oui à Bruno Le Maire et Elisabeth Borne pour soutenir les secteurs sinistrés en pleine crise économique et sociale, alors on peut dire oui à ceux qui continueront de nous accompagner dans ces dossiers. J’ai été et je reste opposé à la gestion de la crise sanitaire par Olivier Véran qui a été défaillant ! J’avais expliqué que j’étais prêt à travailler avec tous ceux qui auront une utilité pour « Notre région d’abord » et pour nous aider à sortir des crises et relancer notre économie. Ces deux oui n’engagent en rien sur la politique gouvernementale »  !

Propos recueillis par Gilles CARVOYEUR - Photo PRESSE AGENCE.

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