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Allianz Riviera : la société de gestion placée sous ‘sauvegarde’

Depuis quinze mois, la crise sanitaire vient bouleverser la vie du pays et son économie. Même placé sous les feux des projecteurs, le stade Allianz Riviera en subit lui aussi les conséquences, avec une perte colossale de recettes due à l’arrêt des compétitions et des matchs mais aussi des salons et événements qui se déroulent dans ses installations.

La filiale du groupe Vinci qui gère l’enceinte niçoise a été placée sous ‘procédure de sauvegarde’ le 6 mai dernier. A son chevet, la SCP Pellier, mandataire judiciaire, et la SELARL Thevenot, administrateur judiciaire, ont été désignés pour assurer les intérêts de l’entreprise et de ses salariés, et des divers créanciers.

Ce stade, qui recevra bientôt un match amical de foot entre la France et le Pays de Galles en préparation de l’Euro, avait fait l’objet d’un partenariat public-privé (PPP) à sa création en 2013. Il appartient à la Ville de Nice qui en a confié le fonctionnement pendant trente ans à ‘Nice Eco Stadium’ détenue à 50% par Vinci, 25% par la Caisse des dépôts et consignations, et à 25% par un groupe d’investisseurs privés regroupés sous la bannière South Europe Infrastructure Equity Finance.

La reprise des compétitions qui se profile avec l’allègement des mesures sanitaires constitue une note d’optimisme pour cet équipement capable de recevoir jusqu’à 35 000 spectateurs.

Une procédure de sauvegarde s’adresse aux entreprises en difficulté qui ne sont pas encore en cessation de paiement. Il s’agit de faciliter la réorganisation de l’entreprise pour lui permettre de maintenir son activité économique, les emplois et d’assurer l’apurement de ses dettes. La période de sauvegarde débute par une période d’observation de six mois maximum, renouvelable une fois. Elle sert à effectuer le bilan économique et social de l’entreprise et à étudier ses possibilités de rétablissement.

Photo de Une DR

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