BAIA BELLA, plage éco-frie

BAIA BELLA, plage éco-friendly de la Côte d’Azur, est la première plage française neutre en carbone !

La plage BAIA BELLA, située à Beaulieu-sur-Mer, sur la Côte d’Azur, assoit son leadership en terme de développement durable et devient la première plage en France à être neutre en carbone, selon le rapport de la société ALLCOT, leader mondial dans la mise en place d’outils et de stratégies de gestion des émissions de gaz à effet de serre. Elle a mesuré, durant toute l’année 2021 la consommation en carbone de la plage et lui a permis de relever le défi de devenir la première plage 100% verte en France.

BAIA BELLA est une plage du groupe PALOMA, crée en 2021 par Agathe et Baptiste Vannini, frère et soeur, dont le concept est avant tout de respecter l’environnement naturel exceptionnel et classé de la plage, la « Petite Afrique », à Beaulieu-sur-Mer. C’est une plage family friendly, belle et cool, aux valeurs engagées pour la planète.
Le décor donne la part belle aux végétaux endémiques de la French Riviera, le mobilier est 100% made in Europe, la décoration a été faite à la main par des artisans locaux. La restauration privilégie le locavorisme et le slow food : les produits sont locaux et de saison, beaux et bons.
Le groupe PALOMA est une entreprise familiale datant de 1948. À la tête du groupe, le père d’Agathe et Baptiste, Jean-Claude Vannini, accompagné de ses enfants et de sa belle-fille Mariana. Il est composé de beaux établissements de la plage comme « Paloma Beach » à Saint-Jean-Cap-Ferrat, et d’autres restaurants situés sur la Métropole Nice Côte d’Azur comme « Nonna » à Saint-Jean-Cap-Ferrat, « La Corderie », « Mayssa Beach », « Gigi Tavola » et « Le Virginie » à Nice.

Pourquoi « BAIA BELLA » a décidé de devenir une plage « zéro Carbone » ?

Le gérant Baptiste Vannini s’occupe d’une dizaine de restaurants et d’établissements balnéaires sur la côte d’azur, et son engagement pour la planète a toujours été présent en lui. Il y a déjà 12 ans, alors qu’il gérait la plage « Paloma Beach » à Saint-Jean-Cap-Ferrat, l’une des plages les plus iconiques de la French Riviera, Baptiste organisait déjà des « Cleaning Days » pour nettoyer les fonds marins. Selon lui, « Comme les agriculteurs, les exploitants de plage doivent être les premiers acteurs de protection de l’environnements naturel qu’ils exploitent ». Aujourd’hui père d’une petite fille de 6 ans, son implication en faveur de la planète est devenue essentielle et totale. Au quotidien il trie ses déchets par exemple, mais il a décidé l’an dernier, avec sa soeur Agathe également sensibilisée en faveur de l’environnement, de créer une plage « zéro déchets ». BAIA BELLA était née, le frère et la soeur devenant « concessionnaires » de la plage pour 12 ans.

Comment est née l’idée de faire mesurer l’impact carbone de la plage BAIA BELLA ?

Comme Agathe et Baptiste sont « concessionnaires », ils ont l’obligation de monter et de démonter chaque année leur plage, ce qui implique des coûts pour l’environnement énormes : toutes les marchandises sont stockées dans un entrepôt le reste de l’année, ce qui consomme de l’électricité. Les processus de montage et de démontage eux-mêmes contribuent à augmenter les émissions de gaz à effet de serre, ce qui représente d’après le rapport d’expertise d’ALLCOT, 1/3 de la consommation en carbone de l’établissement !

Que dit le rapport d’ ALLCOT ayant mesuré la consommation en Carbone de BAIA BELLA ?

Le rapport calcule l’empreinte carbone, mesurant la totalité des gaz à effet de serre émis par effet direct ou indirect de l’activité. ALLCOT respecte les principes de comptabilité et de reporting établis par le Protocole relatif aux gaz à effet de serre (Protocole GES), outil de comptabilité internationale utilisé par les gouvernements et les chefs d’entreprise. Ce partenariat existe depuis 10 ans entre le "Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD)" et "World Resources Institute (WRI)".
Après calculs, entre janvier et décembre 2021, l’empreinte carbone totale pour BAIA BELLA est de 13,50 tonnes équivalent CO 2 dont :
- Émissions de gaz à effet de serre directes : 3,54 tonnes, dues à la consommation de gaz naturel de la cuisinière à gaz, la consommation de charbon de bois et les recharges de gaz réfrigérant des systèmes de climatisation et de l’équipement de congélation.
- Émissions indirectes : 9,96 tonnes, résultat de la consommation d’électricité à la plage pendant l’été et à l’entrepôt le reste de l’année, consommation d’eau, traitement de l’eau, production de déchets et leur traitement, et déplacements quotidiens des 25 employés de leur domicile à BAIA BELLA (4,3 tonnes d’émissions de CO2, soit près d’1/3 de sa consommation).
Selon ALLCOT, un restaurant ouvert 12 mois par an, 7 jours sur 7, de la même superficie de 500 m2 que BAIA BELLA, émet en moyenne 30 tonnes de C02 par an. L’empreinte carbone de BAIA BELLA, ouvert 6 mois par an mais disposant d’un entrepôt à l’année, est déjà d’environ 59.09 % inférieure à la moyenne !

Des améliorations encore possibles

ALLCOT pense que BAIA BELLA peut réduire son impact de 1/3 grâce à différentes mesures, comme passer à des systèmes de réfrigération, à l’utilisation de four plus économique, remplacer le charbon de bois par du bois pour le barbecue, continuer dans la démarche de récupération des caisses de livraison, et sensibiliser les employés à la culture d’entreprise écologique, notamment par leur moyen de transport en faisant du covoiturage, en venant à vélo, ou en prenant les transports en commun. Il est possible d’utiliser des applications mobiles calculant ces déplacements, et de récompenser par un cadeau ou une prime l’employé le plus « green » la fin du mois !

Une consommation en carbone négative

Malgré toutes ces actions, impossible d’arriver à une consommation neutre. Pour y parvenir et même obtenir une consommation positive, BAIA BELLA soutient deux actions de « compensation en carbone » en accompagnant des projets en faveur de l’environnement, comme investir dans l’action « EcoMethane project  » au Mexique qui permet de traiter les ordures ménagères et de générer de l’emploi local, et « MaIsa REDD+ Project  » en Amazonie, au nord du Brésil, pour lutter contre la déforestation, protéger les populations indigènes, et valoriser l’agriculture raisonnée. Ces deux actions « vertes » permettent à BAIA BELLA de compenser 26 tonnes de Carbone !
BAIA BELLA a donc une consommation neutre et même positive de 12,5 tonnes de Carbone ! Une première en France pour une plage qui s’engage pour l’environnement !

Toutes photos ©BAIA BELLA

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