C'est assez éclairant...

C’est assez éclairant...

Il n’y a pas que le FBI et le FSB (ex KGB) qui installent des micros. Des juges de match de foot en sont aussi équipés et les captations valent le détour. "Wesh, wesh, touche-moi pas frère !" vocifère un joueur porteur du brassard de capitaine de son équipe alors que l’homme en noir sépare deux gars prêts à en découdre. La suite de l’enregistrement montre la parfaite maîtrise de l’arbitre qui, sans élever la voix ni se montrer vulgaire, réussit à contenir une situation potentiellement explosive. Cet incident n’est rien à côté de ceux du match OGC-Nice contre Cologne, mais il s’ajoute à une liste qui s’enrichit chaque semaine et finit par rendre le football insupportable. Et l’on ne parle même pas ici de sextape ou de tentative d’extorsion, même les filles ne sont pas épargnées par ces dérives.
Du coup, on regrette que ce sport (et les enregistrements) n’aient point existé du temps de la princesse de Clèves. Nous eussions pu entendre : "Fichtre, diantre, que fîtes-vous là, maraut ! Vous m’obstruates le passage par ce fielleux croc-en-jambe ! Soyez encore heureux que je ne vous botte point le séant ! J’en demande raison à Monseigneur l’arbitre".
Avouez que cela aurait eu de la gueule... Aujourd’hui, nos enfants qui assistent aux matchs enrichissent leur culture d’un tout autre vocabulaire.

Je serais le chef d’état-major des armées russes que je me ferais tout petit. Parce que ses soldats ont pris dernièrement quelques raclées en Ukraine, quand ils n’ont pas détalé à toute vitesse, abandonnant sur place vivres et munitions (intactes). Compte tenu de la mortalité élevée chez les proches de Poutine (les oligarques tombent comme des mouches, on en est à huit décédés dans des conditions étranges), je ne voudrais pas être l’assureur vie de ce haut galonné dont le poitrail scintille pourtant de mille médailles.

Si, si. Vous êtes priés d’éteindre la lumière en sortant, de lancer votre machine à laver après 21 heures, de surveiller Ecowatt, de baisser la température de un ou deux degrés, d’écraser vos patates avec un presse purée manuel plutôt qu’électrique, et j’en passe.
Pendant ce temps, dans le petit village berrichon de 750 âmes où je passe des vacances, il y a pas moins de 45 points lumineux sur la place principale et déserte qui brillent toute la nuit (je les ai comptés). Dans les rues les lampadaires caressent des façades endormies tandis qu’en sortie de bourg des dizaines de candélabres éclairent les lapins le long de routes sans habitations.
Comme dans ce patelin, combien d’ampoules inutiles qui restent à veiller dans nos communes et agglos ? D’impasses allumées a giorno alors que personne ne les emprunte, d’enseignes lumineuses que personne ne
regarde ? Il y a là matière à réflexion et à économiser les 10% d’électricité réclamés par le gouvernement pour éviter les délestages non ?
J.-M. CHEVALIER

PS : J’allais oublier : que God save the King Charles III !

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