Calme et volupté à l'auber

Calme et volupté à l’auberge du Redier

  • le 1er août 2016

Colomars : cette entreprise familiale perpétue la tradition de l’hôtellerie
"à la française" en soigant le décor, l’accueil et l’assiette.

Située à Colomars, à 300 m d’altitude, sur les collines niçoises entre la vallée du Var à l’ouest et le flanc du mont Chauve à l’est, l’auberge du Redier est un havre de paix. Construits dans un cadre de verdure, les bâtiments de l’auberge sont entourés d’un grand parking, d’un jardin où foisonnent citronniers, orangers, mimosas et d’une piscine à l’ombre des pins. En 2014, l’auberge du Redier a fêté ses 50 ans et été distinguée du diplôme d’honneur des logis-hôtels.

Louisette Roustan, qui dirige l’établissement avec sa sœur Claudette Ravegnini, nous accueille dans le confort des salons de l’auberge. « Je m’occupe de la réception et de la direction, tandis que ma sœur a en charge la cuisine, annonce Louisette. Mon arrière-grand-père a créé l’hôtel-restaurant Chez Servella à Castagniers. Des années plus tard, mon père, Jean-François Scoffier, né à Saint-Martin-du-Var, épouse Marie-Thérèse, fille de Caroline Servella. Ils décident de faire construire le Redier en 1964 ».

Ce professionnel de la restauration, qui a fait ses premières armes au Martinez de Cannes, puis à l’Ermitage du Riou à la Napoule, va créer et faire prospérer l’auberge, en faisant un lieu de rendez-vous de nombreux Niçois et de touristes.

Dernière halte des chevaux avant la ville
« Le Redier, c’est le nom de la dernière halte des chevaux avant la ville », poursuit Louisette qui a pris avec sa sœur Claudette la direction du logis-hôtel et ses douze salariés en 1998, après le décès de Jean-François et Marie-Thérèse Scoffier.
« Nous avons 25 chambres, un restaurant, une grande terrasse sous la tonnelle, à l’ombre des tilleuls, une piscine, un jardin. Nous accueillons une clientèle d’affaires en hiver, étrangère en été ainsi que beaucoup de séminaires. Du temps de mon père, on recevait des équipes de football : l’OGC Nice, le Brésil, la Russie, la Chine. Nous avons reçu plusieurs fois le club brésilien de Fluminense ».

La restauration est semi-gastronomique, traditionnelle et niçoise : « Au menu nous proposons raviolis maison, bagna cauda, petits farcis, beignets de fleur de courges. Nous servons aussi des cuisses de grenouilles, un plat très apprécié par nos clients qui viennent de loin pour les déguster ».
Des plats et un service élaborés par Claudette et son équipe, qui ont fait la réputation du restaurant depuis sa création il y a 52 ans.

Pierre Brouard

deconnecte