Cannes : une gestion budgétaire maitrisée et exemplaire

Au terme de l’exercice 2017, la stratégie financière de la mairie de Cannes, mise en place par David Lisnard, affiche une véritable performance de gestion avec un excédent budgétaire de 43,4 millions d’euros et une baisse record de la dette de 44,45 millions d’euros en quatre ans, sans augmenter les taux d’impôts communaux et en diminuant les dépenses (malgré les conséquences financières des intempéries du 3 octobre 2015, les dépenses impliquées par la protection au risque terroriste et le contexte de sur-prélèvements de l’Etat).

Un contexte budgétaire fortement contraint par la baisse des dotations de l’Etat

Malgré les annonces de gel des dotations et des ponctions au titre de la péréquation, les décisions de l’Etat continuent de peser sur les finances de la Commune. Ainsi, elles ont été une nouvelle fois lourdement impactées par les prélèvements croissants, la baisse des dotations et les transferts de charges non compensées de l’Etat. En 2017, les mesures étatiques ont coûté à la Ville 24,4 millions d’euros, soit un total cumulé de 72,2 millions d’euros depuis 2014. Les mesures étatiques ont coûté à la Ville 72,2 millions d’euros depuis 2014. Praticien de la gestion privée ou publique, David Lisnard a engagé dès son élection en 2014 des mesures qui ont permis de réaliser d’importantes économies de fonctionnement. Ainsi, 18 millions d’euros d’économies pérennes ont déjà été réalisées depuis le début du mandat.

Un excédent budgétaire de 43,4 millions d’euros malgré les contraintes
Il s’agit d’une performance remarquable de la Mairie de Cannes compte tenu des contraintes qui ont, une nouvelle fois, pesé sur ses finances en 2017. En aucun cas, l’équipe municipale ne perd ses objectifs de vue et maintient, drastiquement, la mise en œuvre du projet de mandat. Depuis 2014, 178,6 millions d’euros ont été investis sur le territoire communal afin de réaliser des équipements destinés à rendre Cannes plus agréable à vivre au quotidien, plus dynamique et plus attractive.
Parmi les nombreux projets déjà réalisés et conformément aux calendriers annoncés, citons notamment la première phase de Boccacabana, la piétonisation et la rénovation du Suquet, le réaménagement de l’avenue du Docteur Picaud ou du Boulevard de la République et la construction du groupe scolaire des Broussailles.

L’attractivité de la ville et l’optimisation des recettes ont permis, en 2017, de dépasser les ponctions de l’Etat. Ainsi, Cannes enregistre une progression de ses recettes de 3% par rapport à 2016, tirant ainsi le bénéfice de son attractivité et de sa bonne gestion.
Les comptes publics de la Ville de Cannes connaissent un excédent budgétaire de 43,4 millions d’euros, grâce à la rigueur appliquée depuis 2014.

18 millions d’euros d’économies et une dette communale en très forte baisse

La lutte contre les gaspillages et la maîtrise des dépenses courantes sont, avec la non augmentation des taux communaux d’impôt et le désendettement de la commune, des engagements clés du projet de mandat de David Lisnard. Grâce à une sobriété des dépenses de fonctionnement et d’investissement, Cannes concrétise, pour la quatrième année consécutive, une baisse des dépenses de fonctionnement de 0,86% par rapport à 2016 et un recul de la dette en quatre ans de 44,45 millions d’euros. Une véritable prouesse au regard du contexte financier difficile que connaissent les collectivités en général et Cannes tout particulièrement.

2018 s’inscrit dans le prolongement d’une « rigueur constructive »

Compte tenu des dispositions de la loi de finances pour 2018, générant notamment de fortes incertitudes quant au dispositif de compensation des dégrèvements de taxe d’habitation, et des perspectives de croissance nationale, les recettes réelles de fonctionnement de la Mairie devraient progresser de 1,68% par rapport au budget primitif 2017, à périmètre constant et ce, sans augmentation d’impôts. L’évolution des dépenses réelles de fonctionnement sera maitrisée à 1,15 % à périmètre constant.

En matière d’équipements, les investissements s’élèveront à 76 millions d’euros. Ils permettront de poursuivre la mise en valeur de la ville, développer son attractivité et améliorer la qualité de vie des Cannois. Outre la poursuite des opérations en cours, l’aménagement du boulevard Gazagnaire, l’embellissement des perpendiculaires de la rue Hoche, la rénovation complète du gymnase du groupe scolaire des Broussailles, la phase 2 de BoccaCabana, la requalification des Allées de la Liberté ou la rénovation du Musée Tuby figurent parmi les travaux structurants qui seront lancés en 2018 par la municipalité.

De nouvelles économies seront réalisées sur les dépenses de fonctionnement et de gestion courante (réduction des effectifs - déjà cent quarante agents permanents en moins depuis 2014 -, mutualisation de certaines commandes publiques, diminution des intérêts d’emprunt, renégociation des contrats d’assurance, économies sur les fluides, etc.) pour atteindre 25 millions d’euros d’économies pérennes d’ici 2020.
En 2018, la dette, de son côté, baissera de 5,9 millions d’euros supplémentaires, soit une baisse cumulée de 50,35 millions d’euros en cinq exercices.

Ainsi, par ces nouvelles orientations budgétaires pour l’exercice à venir, le maire de Cannes, David Lisnard, entend maintenir le cap d’économies constructives tout en poursuivant le développement d’infrastructures nécessaires à la qualité de vie des habitants et visiteurs, à l’embellissement de ses quartiers et à la défense des commerces de proximité, à l’attractivité économique, industrielle et touristique du territoire cannois.

Une stratégie qui permet de construire l’avenir tout en protégeant les contribuables et les générations futures. Une action qui redonne de la crédibilité à la parole publique par des engagements tenus et la démonstration qu’il est possible de sortir de la facilité de la dépense publique, du recours à la pression fiscale et à l’endettement, grâce à une orthodoxie financière responsable, performante, et positivement économe.