Cartes et chèques cadeaux : objectif consommation

Le Chèque Cadeau niçois bientôt étendu à la Métropole Nice Côte d’Azur

L’Office du Commerce et de l’Artisanat de Nice (OCAN) a mis en place le Chèque Cadeau depuis juin 2010. A ce jour, plus de 750 commerçants niçois acceptent ce support comme moyen de paiement. « C’est de l’argent qui profite aux commerçants de proximité et qui restera sur le territoire », nous explique le Président de l’OCAN, Bernard Chaix. Disponibles via internet ou dans les points de vente référencés sur www.nice-commerce-artisanat.fr, ces chèques cadeaux sont aussi appréciés des Comités d’Entreprises.

La semaine dernière à l’occasion de l’Assemblée générale de l’OCAN, les statuts de l’association ont été ouverts. L’une des conséquences directes est de pouvoir étendre le périmètre de validité de ces chèques aux villes de la Métropole Nice Côte d’Azur. « A ce jour, les demandes ne nous viennent pas encore des municipalités, mais des Comités d’Entreprises qui ont des salariés qui vivent et consomment ailleurs qu’à Nice, sur le territoire de la Métropole. Si une ville de la Métropole souhaite intégrer certains de ses commerces, elle devra s’adresser à l’OCAN : nous gérerons les chèques cadeaux pour eux et en ferons la promotion », envisage M. Chaix avant d’ajouter que certains secteurs d’activités sont particulièrement prisés des consommateurs pour les utiliser, tels que les salons de coiffure, instituts de beauté, ou encore les chocolatiers.

Faire travailler le commerce et le tourisme main dans la main

L’OCAN regroupe des socioprofessionnels très impliqués sur les questions qui préoccupent les commerçants et artisans sur Nice. En 5 ans d’existence, les missions de cette association ont évolué. « A notre arrivée, il y avait 7 associations actives sur le territoire de Nice, qui comporte suivant les années environ 6 000 commerçants et artisans. Aujourd’hui, il y a 23 associations structurées dans tous les quartiers de la ville. Notre mission a été de structurer ce maillage territorial et de l’animer, de Nice Est à Nice Ouest, en englobant la zone de Lingostière », explique Bernard Chaix. Aujourd’hui, l’OCAN joue également le rôle de Comité d’Entreprise pour les adhérents aux associations de commerçants ; une action réellement plébiscitée par ces professionnels qui bénéficient ainsi de tarifs préférentiels sur de nombreuses activités.

Bernard Chaix, Président de l’OCAN ©CM

La vraie force de l’OCAN depuis sa création il y a 5 ans, est d’avoir réussi à faire travailler le commerce et le tourisme ensemble. De nouvelles idées pour dynamiser le tissu économique de proximité sont actuellement étudiées : « on pourrait développer des services qui n’existent pas encore, comme par exemple un système de conciergerie qui permettrait de déposer gratuitement ses courses, demander une réservation dans un restaurant auprès d’une hôtesse, etc. Nous allons nous faire distancer par des centres commerciaux plein de ressources, qui ont l’avantage indéniable de proposer le stationnement gratuit », explique le Président de l’OCAN. Face à ces montées en gamme qui s’opèrent déjà dans les grands centres commerciaux, l’OCAN est donc un acteur du cœur de ville qui fédère les énergies au service de l’économie de proximité.

Céline Merrichelli

Esioox, une nouvelle vie pour les cartes cadeaux

Cofondée par Younes Souilmi et Issam Toufik, Esioox, start-up sophipolitaine a vu le jour en 2011. Son but ? Permettre au consommateur de vendre ou d’acheter une carte cadeau. Une idée simple mais remarquable qui a déjà séduit plus de 80.000 clients sur toute la France.

Acheter, vendre, échanger.
Ces trois mots n’auront bientôt –si ce n’est pas déjà le cas- plus aucun secret pour vous. Dans quelques jours, pour la plupart d’entre vous, sous votre sapin vous découvrirez des cartes cadeaux. Mais même si cela partait d’une bonne intention, il est possible que l’enseigne choisie ne vous plaise pas. Alors qu’allez-vous faire dans ce cas-là ? Vous ruez sur un site de revente entre particuliers (Ebay ou leboncoin) pour essayer d’en récupérer quelque argent ? Une autre solution à porter de main existe. Plus simple, plus avantageuse et donc plus efficace. Alors suivez le guide !

Mode d’emploi
Avec 4 milliards de cartes cadeaux distribuées chaque année, cette dernière s’avoue être un vrai business. 20 à 30% des cartes ou chèques cadeaux sont perdus notamment en raison d’un manque de convenance aux besoins de l’utilisateur. « Notre ambition était de proposer une solution à ces personnes-là. Nous rachetons leurs cartes cadeaux. Par la suite ils peuvent soit en acheter une nouvelle sur notre site à prix réduit, soit demander du cash qu’ils reçoivent par chèque ou virement Paypal dans les 12 heures après la réception de leur carte », explique le fondateur Younes Souilmi.

Véritable intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur, Esioox se porte garant du bon fonctionnement de la carte en la vérifiant dès sa réception. « Nous avons accès à la base de données de chaque enseigne avec qui nous travaillons.
En aucun cas nous ne vendons des cartes cadeaux vides ou en mauvais état », continue le trentenaire. Car, mis à part la revente de la carte cadeau, l’internaute peut également en acheter sur Esioox.com grâce à un large choix de magasins. Il bénéficie d’une remise allant de 5 à 30 % en moins par rapport à sa valeur réelle. Une vraie aubaine pour se faire plaisir à tout moment parmi les 150 enseignes partenaires d’Esioox : Décathlon, la Fnac, Monoprix, Nocibé, Leclerc, Auchan, Printemps, et bien d’autres.

Younes Souilmi, cofondateur d’Esioox) -Crédits photos : Esioox

Des perspectives prometteuses ?
Prix de la meilleure innovation de l’année 2013 lors des Prepaid Awards France, Esioox a réussi la même année à lever 500.000 euros de fonds auprès d’Arkeon Gestion. Cette victoire leur permet de se développer sur le marché français, de trouver de nouveaux partenariats et de créer une application mobile. « Notre leitmotiv est d’offrir le service le plus pratique qui soit. Ce mode de consommation s’avère être plus facile que de s’en occuper soi-même. Vu que nous couvrons la France entière nous ne pouvons pas ouvrir de points d’accueil ou de magasins. Mais pour les mois et années à venir, nous avons beaucoup d’idées qui enrichiront les offres. Tout ceci est encore secret (Rires) », conclut Younes Souilmi.
Depuis le début de l’année, le chiffre d’affaire de l’entreprise s’est vu augmenter de plus de 60%.

Paola Di Luca