Cédric Roussel : "je veux continuer à rassembler"

"Nous avons déjà réalisé plusieurs réformes prévues dans le programme d’Emmanuel Macron, comme le renouvellement de la vie publique qui sera d’ailleurs complété par la réforme constitutionnelle avec introduction d’une dose de proportionnelle, ou comme le dédoublement des classes de cours préparatoires dans les zones prioritaires, pour que nos enfants maîtrisent les fondamentaux lire, écrire et compter". Favorable à l’ouverture de l’école sur le monde extérieur et sur l’entreprise, il voit d’un bon œil le dispositif "Parcoursup", selon lui capable de donner leurs chances à des étudiants qui sont pourtant nombreux à critiquer le fonctionnement et même l’esprit de la plateforme.
"Mon objectif, c’est que les mesures de fond que nous avons entreprises à un rythme rapide, je le reconnais, produisent des effets réels sur la vie de nos concitoyens à moyen et long terme. On a trop souvent reproché aux politiques de ne rien faire, alors j’entends les critiques de l’opposition et je suis prêt à discuter avec les personnes qui ont envie d’échanger".
Cédric Roussel s’attendait bien sûr "à de petites réticences" mais il considère aujourd’hui que le cap suivi est conforme aux engagements. Si on lui fait remarquer que Macron est perçu par une partie de l’opinion comme "le président des riches", il répond que les lois PACTE et ELAN ont pour but de débloquer la vie économique de notre pays, et que les plus modestes ne sont pas oubliés "par des mesures comme le reste à charge zéro pour les lunettes et les soins dentaires, ou encore les pensions des personnes âgées handicapées".