Chaque minute compte (…)

Chaque minute compte lorsqu’un arrêt cardiaque survient, une solution aixoise

En France, entre 40 000 et 50 000 personnes en sont victimes chaque année et l’usage rapide d’un défibrillateur automatique externe (DAE) peut doubler, voire tripler les chances de survie.

Aussi, Locacoeur, basé à Aix-en-Provence, propose la télésurveillance 24/7 des défibrillateurs. Chaque appareil est connecté, surveillé et géolocalisé. À la moindre anomalie, une alerte est automatiquement envoyée à une cellule d’intervention. Cette technologie élimine le risque lié à l’oubli, à l’erreur humaine ou à un voyant ignoré. Ainsi, les DAE sont réellement opérationnels au moment où la vie d’une personne en dépend. Pourtant, un tiers des DAE accessibles au public seraient hors d’usage, parfois sans que personne ne le sache.
Cette défaillance massive est souvent due à un manque d’entretien régulier, à l’absence de télésurveillance ou encore à l’absence de procédures automatiques de vérification. Ces appareils, pourtant vitaux, restent parfois des mois sans contrôle, exposant les usagers à un faux sentiment de sécurité. Dans ce contexte, la présence visible mais non opérationnelle de près de 150 000 DAE, sur les 500 000 installés en France, représente un angle mort dangereux dans la chaîne de secours. Tous les défibrillateurs ne se valent pas. Pour garantir leur bon fonctionnement, il est essentiel de choisir un modèle doté d’un autotest complet, capable de vérifier non seulement la batterie, mais aussi les électrodes et la pile interne, souvent oubliée. En parallèle, une visite de maintenance régulière est indispensable. Il ne s’agit pas d’un simple contrôle visuel, mais d’une vérification technique assurée par un professionnel, qui permet de s’assurer que le DAE est réellement prêt à fonctionner.

Que faire si on voit un DAE clignoter rouge ?

Les bons réflexes sont :
1. Ne pas utiliser l’appareil : il est potentiellement dangereux ou inefficace.
2. Identifier le propriétaire (souvent une mairie, une entreprise ou une résidence).
3. Signaler l’anomalie au gestionnaire ou sur l abase nationale Géo’DAE
4. Se former : en France, seuls 40 % des témoins sont formés et seulement 15% se sentent capables d’agir, souvent par crainte ou méconnaissance.

Photo de Une : ©DR