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Coup de pouce jeunes pousses #5 : Les Carnets MédiaCom

[Format long - temps de lecture élevé] Nos interviews « Coup de Pouce Jeunes Pousses » souhaitent valoriser le travail de jeunes entrepreneurs dont le projet et le parcours professionnels nous ont séduits, et, donner un coup de pouce en terme de visibilité à leur entreprise. Rencontre cette semaine avec Coralie Bouisset, créatrice de la Société Les Carnets Mediacom basée à Nice !

Coralie, pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre société Les carnets Mediacom ?

Les Carnets Media Com regroupent trois domaines : maison d’édition, agence de communication et agence de publicité.
Nous gérons notamment la création de magazines (presse, magazines internes de sociétés...) de A à Z : mise en place d’une ligne éditoriale, reportages, rédaction des articles, mise en page.
Côté conseil en communication, nous accompagnons des entreprises dans la gestion de leurs relations avec la presse locale et nationale, de leurs réseaux sociaux ou encore la mise en place de campagnes de communication (de la création du support publicitaire au choix des supports d’actions).

Retour sur la phase de création de la société

Aviez-vous une expérience professionnelle avant de vous lancer dans l’aventure de l’entreprenariat ?

Après l’obtention de ma licence de journalisme, je suis passée par différents médias locaux que ce soit en presse écrite, télévision ou radio. Ces différentes expériences m’ont permis d’acquérir une bonne connaissance du terrain et des médias ainsi qu’une plus grande confiance en mes capacités de journaliste. En 2013, je me suis lancée en tant qu’autoentrepreneur en parallèle de mon activité de salariée dans une webTV locale. Les clients ont commencé à venir vers moi sans que je ne fasse de réel démarchage... Cela m’a poussé à me lancer de manière plus complète dans l’entreprenariat.

Etiez-vous seule au démarrage de ce projet ou associée avec d’autres personnes ?

Au démarrage de ce projet j’étais seule dans la création mais très entourée par mes proches et notamment par mon fiancé, journaliste également, qui m’a toujours soutenue dans ce projet.

Vous avez fait le choix de la création et pas de reprise d’entreprise : aucun projet existant ne vous a séduit ou n’y avez-vous pas pensé ?

Je n’ai pas vraiment cherché. Financièrement, il était plus intéressant de créer quelque chose puisque je partais sur mes fonds propres et j’avais surtout très envie que ce soit « mon bébé » probablement !

Pourquoi avoir fait le choix d’une implantation de votre société à Nice ?

Je suis une niçoise pure souche ! Quand j’étais en école de journalisme, j’avais déjà très envie de travailler dans le domaine de la santé mais ne me voyais pas du tout intégrer une rédaction parisienne. Ce sont Les Carnets Santé, projet phare des Carnets MediaCom qui ont motivé la création de cette société. Je ne me voyais pas m’implanter ailleurs qu’à Nice, véritable vivier dans ce domaine là et tout proche de Sophia Antipolis, leader dans la recherche.

Vous avez été accompagnée dans votre phase de création par l’ACEC - BGE Côte d’Azur : comment avez-vous connu cette structure et pourquoi avoir fait le choix de leur faire confiance pour l’accompagnement de votre projet ?

C’est très amusant parce qu’avant même de créer ma société, l’ACEC BGE Côte d’Azur était mon client lorsque j’étais auto entrepreneur ! Pour moi, cette confiance réciproque était une évidence. Marie Faguet m’a énormément aidée au lancement, notamment pour le côté paperasse. Le projet était déjà bien ficelé, il ne me manquait qu’un coup de pouce pour concrétiser la chose.

Vous avez fait le choix de créer une société dans un domaine fortement concurrentiel : qu’est-ce qui fait que vous avez eu l’audace malgré tout de valider la création ?

Comme dans tous les domaines, il y a de tout et de rien... Mon objectif premier était de créer mon magazine papier local axé sur la santé.
Pour faire fonctionner un magazine gratuit, il faut forcément vendre de la pub... Il fallait donc se lancer dans la régie pub aussi faute de pouvoir compter sur les autres qui ne s’en sortent pas avec leurs mag nationaux et donc n’ont aucune envie de collaborer avec des nouveautés, notamment locales. C’est triste, mais beaucoup n’y croyaient pas au début... Et changent d’avis au fur et à mesure du temps ! Enfin, côté communication, c’est cela qui m’a permis de mettre de l’argent de côté lorsque j’étais autoentrepreneur pour monter ma SARL et c’est un aspect autre du métier, qui a ses avantages. Je ne me voyais pas le laisser tomber !

Avez-vous sollicité votre entourage personnel pour un apport de fonds ? Du crowdfunding ? Ou une banque vous a-elle immédiatement suivie ?

Rien de tout cela ! Lorsque j’étais autoentrepreneur et salariée, j’ai réussi à mettre un petit pécule de côté. Pas des mille et des cents puisque je rembourse encore tous les mois mon crédit étudiant mais assez pour créer ma société et partir avec un petit apport personnel...
C’était un risque mais qui a l’air de payer puisque je n’ai pas de réel problème de trésorerie aujourd’hui ! Je ne me paie pas encore de salaire, mais je n’ai eu besoin d’aucun apport autre que le mien. Pour moi, c’est rassurant de ne devoir d’argent à personne.

Vous avez fait le choix du statut SARL : qu’est ce qui a motivé ce choix plutôt qu’un autre ?

C’était une évidence après mon expérience d’autoentrepreneur. Et après discussion avec Marie Faguet de l’ACEC, j’ai eu confirmation de ce choix.

Est-ce que la phase d’amorçage de votre société est finalisée ? Ou êtes vous encore accompagnée ?

A l’heure actuelle je ne suis plus réellement accompagnée mais je sais que si j’ai besoin d’une information, je peux toujours envoyer un mail ou passer un coup de fil à ma conseillère !

La création du site internet, la présence sur les réseaux sociaux est primordiale aujourd’hui pour toute société, notamment dans votre secteur d’activité : avez-vous reçu une formation spécifique pour ces outils numériques ?

Côté réseaux sociaux, je suis autodidacte. Je lis énormément car j’adore apprendre de nouvelles choses et pour gérer cela, c’est ce que j’ai fait... Et ça fonctionne plutôt bien ! Je ne me qualifie pas de community manager à temps plein, mais j’ai les compétences requises dans ce domaine.
Côté site internet... C’est une autre histoire ! J’ai eu la chance de pouvoir compter sur mon compagnon qui se débrouille plutôt bien de ce côté là et cela suffit pour le moment. Mais je compte faire appel à un professionnel pour refondre tout cela dès que mes finances me le permettront !

-  Etre une femme : un problème dans votre phase de création, un atout ?
Ni l’un, ni l’autre. Mon plus bel atout reste mon amour des relations humaines qui me fait avancer à pas de géant.
-  Avez-vous souffert d’un manque d’accompagnement précis inhérent à votre secteur d’activité ?
La presse est un domaine qui peut paraître parfois complexe. Néanmoins j’ai eu la chance d’être formée par quelques très bons professeurs en école de journalisme qui m’ont donné des bases solides... Le reste, ce sont mes expériences professionnelles qui me l’ont apporté !
-  Quel a été votre frein le plus compliqué à gérer pour débuter la création et auquel vous n’aviez pas pensé ?
Ma jeunesse ! Je pensais que ce serait un atout mais mon banquier n’a pas eu l’air de voir les choses de cette façon !
-  Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné ?
Arrêter d’écouter les autres et croire en moi !

La société Carnets MediaCom aujourd’hui

La fiche d’identité de la société sur société.com

Pouvez-vous nous expliquer votre modèle économique ?

Une partie du CA est remportée grâce au relations presse, à la communication et au community mangement et une autre part grâce aux insertions publicitaires dans Les Carnets Santé. Ce dernier est mon plus gros poste de dépenses en raison de l’impression, de la mise en page et de la distribution ciblée dans le 06.

Votre marché est-il plutôt local, national, européen ?

Il est autant local que national.

Êtes-vous plutôt tourné vers une clientèle privée ou collectivités publiques ?

Les deux puisque je travaille tant avec des sociétés privées (PME, multi-nationale...) que des collectivités publiques comme des mairies par exemple, notamment pour le côté insertion publicitaire dans Les Carnets Santé.

Votre secteur d’activité nous l’avons dit est concurrentiel, comment faites-vous la différence ?

Je garde une véritable dimension humaine avec ma clientèle en réduisant fortement le nombre d’interlocuteurs ce qui me permet également de proposer des tarifs plus bas que d’autres entreprises dans certains domaines d’activités.

Vous faites appel à des autoentrepreneurs pour certaines de vos prestations : il est encore trop tôt pour vous pour embaucher ?

A mon grand désespoir, oui ! Mais j’espère pouvoir le faire courant 2016, c’est indispensable pour la progression de la société.

Est-ce aussi un choix de collaboration transversale nécessaire dans votre domaine ? Vous permet-elle de répondre à de plus larges marchés en proposant des compétences renouvelées et variées ?

Pour les choniqueurs qui écrivent sur les différents supports, c’est effectivement intéressant pour moi de renouveler les compétences. D’autant que les gens se lassent rapidement... Je pense que je mettrais du temps à trouver la perle rare de ce côté là ! Et j’aime également faire appel à des experts dans certains domaines... Et un expert à temps plein coûte cher !

Comment justement rencontrez-vous ces personnes que vous associez à vos projets ?

J’ai la chance de travailler dans des domaines d’activités où je passe mes journées à rencontrer des personnes intéressantes ! Après, c’est une question de feeling, de compétences, de passion et surtout de motivation. Quand on est chef d’entreprise, on se rend vite compte que les gens pensent que vous gagnez très bien votre vie et attendent leur dû. Même si tout travail mérite salaire, ce n’est pas évident au début de contenter les demandes de chacun.


Y a-t-il des stratégies que vous avez abandonnées depuis la création car pas rentables ou infaisables ? Ou, étiez vous bien armée pour comprendre et affronter la réalité du marché dès le démarrage sans surprises ?

Je n’ai rien abandonné pour l’instant et ce n’est pas prêt d’arriver ! Je pense simplement qu’il faudra réajuster certaines choses dans le temps, ce qui est normal... On s’adapte au marché et à la demande des clients... Et des lecteurs !

Quels sont vos objectifs prioritaires pour cette année 2015 ?

Les Carnets MediaCom prennent une belle tournure. J’espère que cela va continuer ! J’aimerais axer mon développement sur la création de magazines pour d’autres sociétés. Le magazine Les Carnets Santé quant à lui est sur de bons rails mais encore en rodage, il faut donc qu’il continue à s’ancrer dans le paysage azuréen.

ZOOM ON // Le produit phare Magazine Les carnetSanté, magazine gratuit dédié à la santé sur la Côte d’Azur (64 pages consacrées à la santé, la médecine et au bien être)

En Paca, la filière santé représente un gros secteur d’emploi avec près de 170 000 salariés et 41 000 acteurs, le choix de ce secteur pour ce premier magazine s’imposait ?

Complètement... d’autant plus qu’il n’y avait rien de ce genre ici ! Lorsque j’ai découvert cela en école de journalisme, je suis restée bouche bée : pourquoi personne n’a voulu se spécialiser dans ce domaine alors que nous avons un pôle santé européen énorme ? Je n’ai toujours pas la réponse mais moi, j’ai sauté sur l’occasion, d’autant que le secteur me plaît énormément.

Vous êtes « Génération Y », formée naturellement aux outils et pratiques digitales : pourquoi avoir fait tout de même le choix d’un support papier ?

Je vais peut-être paraitre vieux jeu mais je suis complètement fan du papier. J’adore lire, j’ai des centaines de bouquins chez moi. J’aime le toucher, l’odeur d’un ouvrage, d’un magazine. Pour moi, un média ne peut-être complet que sous toutes les formes qui s’offrent à lui : le papier, le net et la vidéo. Nous avons tellement d’outils à notre disposition aujourd’hui, c’est génial de pouvoir s’en servir pour toucher tous les âges. Et fatalité, dans le domaine de la santé, les personnes âgées nous suivent beaucoup grâce au papier. Sinon, ils ne soupçonneraient même pas notre existence...

Qu’est ce qui différencie votre site internet du magazine papier ?

Le site internet est encore trop peu actif, c’est un axe de développement pour 2016. Le but est de s’en servir pour poster de l’actualité plus chaude, quotidienne, de l’annonce d’évènement contrairement au magazine où nous développons des sujets en profondeur.

Et comment les réseaux sociaux sont inclus dans votre ligne éditoriale, Sont-il des outils complémentaires ou spécifiques ?

Ce sont des outils complémentaires car nous nous en servons pour annoncer la sortie du magazine, partager les articles de notre site ou encore faire partager notre quotidien. Les personnes qui nous suivent adorent voir la vie de la rédaction, c’est amusant ! Il suffit que je poste un selfie lorsque je suis au bloc opératoire pour avoir des dizaines de j’aime. Nous nous servons également des réseaux sociaux pour proposer des jeux concours à nos lecteurs. A chaque numéro, nous leur faisons gagner un petit cadeau... Et ça leur plait !

Vous avez fait le choix d’un gratuit bimestriel : comment est financé le magazine ? Est-il déjà autofinancé ?

Le magazine est financé par la vente d’espaces publicitaires à des clients locaux ou nationaux, des sociétés privées ou des collectivités. Pour l’autofinancement, nous n’y sommes pas encore mais le reste des activités de la société viennent en complément de la vente de ces espaces. Le but est évidemment l’autofinancement du magazine, nous l’espérons à partir de 2016.

Avez-vous des concurrents pour ce magazine ? Et comment vous différenciez vous ?

Tout le monde et personne à la fois... Il n’y aucun autre magazine local qui propose ce que nous proposons, cela n’existe pas dans les Alpes-Maritimes et à ma connaissance en France non plus. Bien sûr, nos clients peuvent également communiquer sur d’autres supports presse mais l’intérêt pour eux des Carnets Santé reste la spécialité du magazine.

L’idée est-elle proche du Magazine de la santé de France 5 ; c’est-à-dire votre priorité est elle une volonté de prévenir, d’expliquer, de démocratiser tout ce qui à trait à la santé ? Pouvez-vous en quelques mots nous préciser votre ligne éditoriale ?

Le Magazine de la santé, c’est autre chose ! Même si j’adore ce qu’ils font, ce n’est pas un magazine papier local. Bien sûr, notre priorité est de démocratiser ce qui à trait à la santé mais surtout d’aider les gens à avoir moins peur de la maladie, des opérations etc... Cette peur vient du fait que les gens ne savent pas ou ne comprennent pas. Néanmoins, nous souhaitons également mettre en avant les acteurs et les projets locaux : il y a pleins de belles choses qui se font ici et personne n’en parle... C’est dommage ! Nous allons au coeur des pathologies en consacrant près de 14 pages pour les traiter dans leur globalité, mais nous avons également des côtés plus légers avec nos autres rubriques comme le coin lecture, les conseils beauté, le coaching etc...

Qui sont les personnes qui vous entourent pour la rédaction ?

Axel Ménard, graphiste et journaliste de formation (mon compagnon !) qui gère toute la mise en page ainsi que certains articles ou dossiers selon les sujets traités. J’ai également des chroniqueuses : Valérie Sabbag, thérapeute comportementale qui gère la rubrique coaching et courrier des lecteurs ; Caroline Osta pour les conseils beauté et une toute nouvelle chroniqueuse, Cristel Inglese, maman experte et coach sportive.

Vous avez évoqué lors de votre phase de démarrage des vidéos pour le site web du magazine : souhaitez vous devenir Marina Carrère d’Encausse du 06 ?!!

J’allais répondre « mdr » mais ça ne fait pas trop journaliste ! Ce pourrait être amusant de réaliser une émission de santé locale mais ce n’est pas le but premier... Et puis je ne suis pas médecin, je n’aurais jamais cette prétention. Quand je parle de vidéos, j’imagine de vrais reportages construits sur des faits de sociétés liés à la santé et la médecine. C’est un très gros projet pour lequel il sera nécessaire d’embaucher... Ça viendra, mais pas pour tout de suite !

Ce projet est-il votre Madeleine de Proust, le lien qui vous rapproche de votre formation de journaliste, de votre goût pour l’écriture ?

Avant d’entrer en école de journalisme, j’ai fait une première année de médecine. J’étais jeune et peu sûre de ce que je voulais donc je n’ai pas poursuivi mais cela m’avait beaucoup plu ! Ce magazine est bien sûr relié à ma passion pour l’écriture mais aussi à cet intérêt réel pour la santé. De plus, j’ai la chance de piger pour d’autres médias nationaux et d’écrire dans d’autres domaines que la santé... Chaque matin je me lève en étant heureuse de pouvoir vivre de ma passion.

Ce projet finalement était il celui qui a porté la création de l’agence Carnets MediaCom ou n’est ce vraiment qu’un produit parmi les autres ?

Sans aucun doute, Les Carnets MediaCom ont d’abord été créés pour le lancement des Carnets Santé ! Mais la diversification et les multiples projets me plaisent énormément... Même si je rêverais doubler le nombre d’heures qu’une journée comporte pour tout réaliser !

Une entreprise en bonne santé à qui la rédaction souhaite longue vie !!

L’entrepreneur Coralie Bouisset

" Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées. Parfois on gagne, parfois on perd. N’attendez pas que l’on vous rende quelque chose. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes ." Paulo Coelho

D’où venez vous ?
De Nice, que je ne quitterais pour rien au monde !

Votre parcours dans les grandes lignes ?
Titulaire d’un BAC Scientifique, j’ai fait une année de médecine avant de prendre une année sabbatique pour faire pleins de petits jobs différents... Qui m’ont conforté dans l’idée de m’inscrire en école de journalisme ! J’ai obtenu ma licence avec mention et je bossais déjà dans la presse dès ma deuxième année d’études. J’aime vivre à mille à l’heure.

Quel a été le déclic pour lancer cette entreprise ? Pourquoi avoir fait le choix de l’entrepreneuriat et non pas celui du salariat ?
Le déclic ? Un énième patron qui n’en avait rien à faire de son média. Après avoir été salariée et toujours déçue, j’ai décidé de créer ce que je ne trouvais pas ailleurs.

Votre plus grande frustration autour de ce projet à ce jour ou un regret ?
Ne pas trouver un bon commercial !

Votre plus grande satisfaction depuis l’immatriculation ?

Les rencontres que je fais chaque jour. Je ne pourrais jamais me passer de cette dimension humaine, c’est ce qui me booste au quotidien.

Avez-vous rejoint des réseaux d’entrepreneurs pour partager et enrichir votre expérience ?
Non, pas encore.

Votre regard sur l’entreprenariat féminin ?
Il prend de plus en plus d’ampleur et j’en suis ravie ! Les femmes arrivent à gérer une vie personnelle et professionnelle et c’est tout simplement beau. Et c’est grâce à une belle partie des hommes qui croient enfin en nous ! Même s’il reste quelques réfractaires à notre « prise du pouvoir ».

Votre magazine préféré ???
Les Carnets Santé ?!

Prenez vous soin de votre santé de manière plus précise depuis le magazine ?
Le fait de tester de nouvelles méthodes m’a permis de me recentrer sur moi. C’est intéressant d’avoir l’avis de professionnels. J’ai toujours pris soin de moi, tout en étant raisonnable... je suis loin d’être hypocondriaque ! Mais je suis attentive à mon corps.

Votre plus grand défaut, celui qui vous pose parfois souci professionnellement ?
Ma trop grande sincérité et mon envie perpétuelle de satisfaire tous mes clients. Des atouts autant que des défauts...

Et bien sûr la qualité qui vous fait avancer tous les jours dans cette aventure ?
Je suis têtue !

La personnalité qui vous fait rêver ?
Franz Olivier Giesbert. Il m’impressionne beaucoup !

L’entreprise modèle ?

Je n’en ai pas.

Votre conseil aux créateurs/repreneurs d’entreprises
Ayez toujours confiance en vous ! Soyez têtus, ne vous découragez pas à la moindre difficulté. Il y aura des hauts et des bas, des jours où vous aurez envie de claquer la porte et tout laisser tomber... Puis le lendemain ca ira mieux ! Créer son entreprise et la gérer, c’est un ascenseur émotionnel quotidien... Mais c’est tellement bon !

Etes-vous une start upeuse heureuse ?
Je suis une start upeuse, une femme et une future maman heureuse... Créer ma société est la plus belle décision que j’ai pu prendre ces dernières années.

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Vous abonner à la newsletter, contacter Coralie : Les Carnets MediaCom – SARL : 455, promenade des Anglais -Nice Premier A – 06299 Nice.
www.lescarnetssante.fr

En savoir plus sur L’ACEC BGE 06 ; http://www.acec06.org/

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