Cri de la Marmotte : (...)

Cri de la Marmotte : Dix ans de concerts sur la Côte d’Azur !

L’agence flanquée d’une marmotte et de son porte-voix fête cette année ses dix ans d’existence. Retour sur une décennie de concerts et de spectacles, avec sa fondatrice, Corinne Assyag.

C’est en toute discrétion que, le 17 mai dernier, le Cri de la Marmotte, l’agence de communication spécialisée dans la promotion de spectacles (concerts, one-man show, spectacles vivants : ballet, théâtre…) d’Aix-en-Provence à Monaco, a soufflé ses dix bougies.

« Nous n’avons même pas eu le temps de le fêter, avoue Corinne Assyag. Nous sommes en pleine préparation des concerts de cet hiver et avons été submergés par les projets en cours ».

Corinne Assyag et les marmottes Fabrice Laugier - Charlotte Henry Matarasso - Sonia Bouklioua - Marion Vieuge - Yann Web - DR

Avant de se lancer en 2005 dans ce projet un peu fou, cette attachée de presse indépendante d’origine marseillaise évoluait déjà dans le monde du spectacle et intervenait auprès de producteurs et d’artistes. « J’avais envie de monter un projet proposant aux producteurs un package global de services : communication, relations presse, promotion de l’événement… ». Avec Fabrice Laugier, elle lance donc son agence à Nice qu’elle baptise le Cri de la Marmotte. « C’est mon fils qui a eu l’idée. J’aimais bien cette notion de cri, le rôle d’une agence de communication est de faire savoir. Et puis, la marmotte, c’est un joli clin d’œil à la région, non ? ».

Une affaire qui tourne

La jeune entreprise travaille avec l’association cagnoise A Capella, dirigée par Philippe Delmas. « Il m’a fait confiance. Il m’a permis de rencontrer de nombreux médias des Alpes-Maritimes et de créer un réseau de contacts solide. Et très vite, j’ai commencé à être sollicitée par des producteurs ». Car, dès le départ, le Cri de la Marmotte n’a pas vocation à être une agence de communication comme une autre : elle se positionne comme un prestataire de services auprès des producteurs. « Nous avons un rôle de promotion, d’intermédiaire entre les producteurs (plus rarement les artistes, éventuellement de jeunes talents) et le public. Nous ne faisons pas d’événementiel. Et nous ne produisons pas non plus d’événement à proprement parler. Les risques, ce n’est pas le Cri de la Marmotte qui les prend mais bien les producteurs. Produire, c’est un autre métier ».

De l’Espace Léo Ferré à Monaco à la salle de la Palestre au Cannet, en passant par le Palais Nikaia, le Théâtre Lino Ventura, le Théâtre de Verdure et Acropolis à Nice, Le Cri de la Marmotte prend en charge toute la partie communication, relations presse et même la billetterie.

C’est ainsi qu’en dix ans de bons et loyaux services, l’agence a organisé des concerts mémorables, comme Pink, Lenny Kravitz, les Rolling Stones ou encore ACDC. Si elle compte aujourd’hui six salariés et croule sous les dates de spectacles, l’agence ne compte pas se reposer sur ses acquis. « Le monde du spectacle est un environnement très volatil. Je suis heureuse d’avoir atteint les dix ans d’existence et de constater que nous avons des spectacles à promouvoir tout au long de l’année, sans temps mort. Mais notre ambition première est de tenir le cap et de continuer à bien faire notre travail ». Parmi les prochains grands événements dans l’agenda du Cri de la Marmotte : Johnny Halliday et Black M (le 2 octobre), le retour du Cirque du soleil cet hiver (23-27 mars 2016) et la 7ème édition de Disney sur Glace au Palais Nikaia (19 et 20 janvier 2016).

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