Départ de l'ex-Agosta (...)

Départ de l’ex-Agosta de la base navale de Toulon

Stationnée au quai de la Pigoulière depuis avril 2019, la coque de l’ex-Agosta a quitté le port de Toulon, le 31 juillet, pour être transportée vers Brest où elle sera déconstruite.

Le transfert est effectué par un navire de transport spécialisé, le Kinetic, appartenant à la société Jumbo. Il est équipé de deux grues de 1 500 tonnes avec une capacité de levage combiné de 3 000 tonnes. Ce procédé a déjà été éprouvé et mis en œuvre en octobre 2011 pour le transport du Ouessant, sous-marin du même type, vers la Malaisie.

SOUS-MARIN DIESEL

L’opération de remorquage et d’embarquement s’est déroulée les 29 et 30 juillet en rade de Toulon. Remorquée par les moyens portuaires de la base navale de Toulon jusque sous les portiques du Kinetic, au mouillage en petite rade de Toulon depuis le 27 juillet 2021, la coque a été positionnée sur des bers et hissée sur le pont du cargo. L’opération a mobilisé un important dispositif, constitué de deux remorqueurs, de lamaneurs et de plusieurs plongeurs. L’arrivée à Brest est prévue à la fin de la première semaine du mois d’août.
L’ex-Agosta est le dernier des trois sous-marins diesel du type à être déconstruit au titre d’un marché de déconstruction notifié en juillet 2020 à la société « Les Recycleurs Bretons », à l’issue d’une procédure de contractualisation menée par le Service de soutien de la flotte (SSF) de Brest.

La marine nationale met en œuvre une politique écoresponsable de déconstruction et de valorisation de ses bâtiments retirés du service actif, en veillant au respect de la protection des travailleurs et de l’environnement. L’ensemble du processus de déconstruction (hors bâtiments à propulsion nucléaire, dont le démantèlement est réalisé sous la responsabilité de la Direction générale de l’armement) est contrôlé par le Service de soutien de la flotte (SSF), qui veille notamment à l’application des mesures conservatoires nécessaires à la préservation des coques condamnées et à la réalisation de l’expertise préalable et de l’inventaire des matières potentiellement dangereuses par un expert indépendant.

Photo Marine nationale.

deconnecte