Département 06 : la place des petits marchés et de l’industrie

Lors de la visioconférence en Séance Publique avec les Conseillers Départementaux des Alpes-Maritimes qui s’est tenue ce matin Marie-Louise Gourdon (PS écologie) a fait le constat que : « Les dépenses sociales vont exploser, en particulier le RSA, alors que les droits de mutations vont baisser. Cela donne une idée de ce qui nous attend dans les années qui viennent. Nous devons manifester les solidarités auprès des plus fragiles, personnes âgées, handicapées… »
L’élue de Mouans-Sartoux s’est interrogée sur les conditions de réouverture des collèges. Elle a noté avec satisfaction que dans certains établissements « jusqu’à 98% de élèves de se sont connectés sur Pronote », ce qui est un signe positif.
Sans surprise, Mme Gourdon a parlé de la « prise de conscience sur l’environnement, sur la place de l’agriculture et sur l’autonomie alimentaire  » que provoque cette crise. « Aujourd’hui, les gens sont bien contents de ne pas avoir que des supermarchés pour se nourrir mais aussi de disposer des points de vente des producteurs locaux. Nous sommes sur le bon chemin. Il faut profiter de cette crise pour réfléchir à la mise en place d’un maillage de notre territoire avec l’installation de petits marchés locaux. Il faut soutenir des initiatives qui vont dans ce sens. Les leçons du moment sont aussi écologiques. Il faut réduire nos excès, tirer des enseignements. Les communes et conseils départementaux sont les plus réactifs ; nous avons montré nos capacités à répondre aux besoins de nos concitoyens ».

Francis Tujague (Front de Gauche) : « Il faut qu’il y ait débat pour le nouveau monde que nous devons construire. On ne pourra pas se contenter de revenir au monde d’avant après la crise. Nos difficultés viennent de l’affaiblissement continu des services publics qui est organisé depuis une trentaine d’années dans ce pays. Aujourd’hui, c’est la course aux produits financiers plutôt qu’aux besoins humains. Le dogme de la baisse de la dépense publique participe aussi à l’affaiblissement ».
L’élu de Contes a souligné les délocalisations « pour aller vers les pays où la main-d’œuvre est moins chère  » plaidant pour que l’on retrouve « une souveraineté industrielle ».