Economie : tout reste encore à faire

Ce qu’il faut retenir, en faisant des comparaison entre les années 2019 (pré-Covid) et 2021 avec le retour presque normal de l’activité (2020 et ses confinements n’étant pas significative) :

 Le chiffre d’affaires des entreprises azuréennes a augmenté de 1 % mais l’emploi a stagné. Pour les deux les « perspectives sont mitigées » en 2022. A l’exception du bassin d’Antibes (-1%), les CA sont en augmentation partout : Grasse +2 %, plaine du Var +4 %, Nice Menton et Cannes +3 %.

  L’industrie a repris des couleurs avec + 8 % de chiffre d’affaires et les perspectives sont plutôt bonnes pour cette année. Cele ne se traduira pas dans les chiffres de l’emploi, les entreprises ayant fait l’effort de conserver leurs personnels pendant la crise sanitaire et ne semblant pas avoir de nouveaux besoins d’embauches à brève échéance.

 La construction reste stationnaire (+0,5%) mais devrait dégager de nouvelles perspectives de travail pour les salariés avec la reprise et l’ouverture de chantiers.

  Le commerce a récupéré le niveau de 2019, avec une forte compensation l’an dernier, qui ne devrait pas se poursuivre cette année. Idem pour les services dont le CA a reculé de -6 % par rapport à il y a deux ans. Le problème demeure aigu dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration, des loisirs et de la culture qui n’ont pas encore retrouvé leur vitesse de croisière en 2021 avec des restrictions de circulation des touristes encore impactantes.

Dans ce contexte, les dirigeants se montrent assez inquiets pour l’économie locale (48%), française (56%) et mondiale (58%) mais paradoxalement plutôt confiants pour leur propre entreprise avec 65 % d’entre-eux qui voient la vie en rose.

A court terme, les patrons se préoccupent du remboursement des Prêts Garantis par l’État (PGE) mais ont aussi leur regard tourné vers l’Ukraine et la Russie. De l’évolution de cette crise dépendra évidemment l’activité de la Côte d’Azur.