Edito - D'autres échos de

Edito - D’autres échos de ce sacré coco… ronavirus


Babeth s’en va en guerre, ou plutôt la reine a quitté son palais de Buckingham ce jeudi pour aller se « refugier » dans son château de Windsor situé à l’ouest de Londres. Ce que le Blitz n’avait pas réussi à faire – la future souveraine était restée au milieu de la population pendant les bombardements de la seconde guerre, elle avait pris une part active dans la défense civile en conduisant des ambulances dans la ville en flammes – cette cochonnerie de Covid l’a convaincue de prendre un peu de distance. La politesse veut que l’on ne dise pas l’âge des dames, encore moins des reines, fussent-elles d’Angleterre. Mais à 93 ans, Elisabeth II peut légitimement se considérer comme une personne fragile. Pour son « exil », elle n’a pas oublié d’embarquer ses petits chiens corgis. La presse britannique ne dit rien de la garde robe et des chapeaux de sa gracieuse majesté. C’est bien simple : on nous cache tout !

Plus que jamais, nous devons faire preuve de solidarité envers les personnes fragiles et les plus isolées qui n’ont pas de soutien familial. Faire des courses pour un voisin âgé, aller chercher des médicaments pour une personne à la santé fragile…ces petits gestes d’entraide dans le voisinage prennent aujourd’hui tout leur sens. Nous devons les développer et faire preuve de cohésion sociale tout en continuant impérativement à suivre les recommandations de précaution. La Ville de Nice crée une chaîne de solidarité et invite la population à partager cette information. Vous pouvez télécharger des affiches sur le site nice.fr pour les placer dans les halls d’immeuble ou appeler le 04 97 13 56 00 pour proposer votre aide.

Des mesures plus fortes, un « couvre feu » : alors que des politiques montent au créneau pour réclamer un tour de vis pour le respect du confinement, il faudrait quand même faire un peu attention à une surenchère, anxiogène, qui ne saurait être légitime que si les dispositions sont efficaces.

Aïe aïe aïe, encore une victime directe du coronavirus : tout comme le Festival de Cannes, le concours Eurovision de la chanson qui devait se tenir en mai à Rotterdam est à son tour annulé. On n’aura donc pas cette année l’occasion de déplorer que le représentant français termine, comme à chaque fois ou presque, à la 26ème place sur 27…

La blagounette du jour, parce qu’il faut bien rire un peu : " La paranoïa gagne du terrain. Je viens de tousser devant mon ordinateur et l’antivirus a démarré."

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