Entreprenariales : se préparer à la mutation numérique

"Il y a en France une carence de 80 000 emplois à l’horizon en 2020. Il sera difficile de combler ce besoin par des compétences, on en cherche 1 500 dans le département. Une école à Sophia Antipolis forme cent vingt étudiants par an, cela signifie que nous avons dix ans de retard" regrette Philippe Renaudi. Les services du MEDEF estiment que dans les toutes prochaines années, 50 % des métiers vont évoluer, 25% seront automatisés et 10 % totalement transformés. Pour Bruno Valentin, cheville ouvrière de cette journée, cette mutation "est l’affaire de toutes les entreprises. Le digital impacte le monde du travail avec l’arrivée de l’Intelligence Artificielle. C’est en importance la même chose que la révolution industrielle du XIXème. C’est le message que l’on veut faire passer aux Entreprenariales".
Car si un tsunami digital nous guette, tout n’est pas forcément noir dans cette évolution puisque les décideurs voient en lui "un facteur de progrès économique et même de bien-être pour les salariés. Le monde va changer de plus en plus vite. Il faut aussi une révolution stratégique, avec un management plus horizontal, plus participatif, avec de la co-création avec les salariés et les clients".
On aura l’occasion de revenir sur le détail du programme de cette journée. Les recettes qui ont fait son succès (conférences, espace création-reprise d’entreprises, village du chiffre, espace startups, speed meeting business etc.) sont maintenues.
Plus de cent vingt exposants ont confirmé leur participation.