FNAIM 06 : "L’immobilier joue son rôle de valeur refuge"

Cyril Messika précise qu’avec "un pourcentage pareil, on peut avoir 350 000 euros de prêt sur 23 ans. Auparavant, on avait 260 000 euros sur la même durée". Les co-présidents de la branche azuréenne de la Fédération nationale de l’immobilier, premier syndicat des professionnels du secteur, ont récemment présenté un bilan chiffré du premier semestre 2021, qui a confirmé les ressentis positifs. "Les chiffres sont bons", affirme Cyril Messika, détaillant qu’il y a eu près de 28 000 transactions dans les Alpes-Maritimes lors des premiers mois de 2021, soit une hausse de 8,1% par rapport à la même période de l’année dernière.

Prix moins négocié

Nice reste la première ville du département (selon des estimations de mai 2021) avec 8 949 ventes, devant Cannes (2 856), Antibes (2 273), Cagnes-sur-Mer (1 252) et Le Cannet (1 099). Cyril Messika reconnaît qu’il y a bien une augmentation du prix (de 3,6 % pour les appartements, à 4 258 euros/m2, et de 10,6 % pour les maisons, à 4 905 euros/m2) mais que cette hausse est surtout due à une négociation moins importante qu’avant. "Le prix du marché n’est pas plus élevé aujourd’hui, il est simplement moins négocié", explique-t-il. Et c’est logique, dans la mesure où il y a moins de biens sur le marché. Cyril Messika se félicite par ailleurs d’un recours de plus en plus important aux professionnels de l’immobilier. "La législation évolue tellement que les clients veulent être sécurisés", explique-t-il. William Siksik relève pour sa part que la Côte d’Azur est un secteur très prisé mais qu’elle "n’est pas pour autant réservée à des gens fortunés. Quel que soit son budget, on peut trouver quelque chose sur la Côte d’Azur".