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FNAIM 06 : le marché de l’immobilier rejoint les records de 2008

Avis de grand beau temps sur l’immobilier qui a retrouvé, dans notre région, le niveau des prix d’avant la crise de 2008 et un volume des transactions en forte progression par rapport à 2017 qui fut déjà une très bonne année. Aussi Frédéric Pelou, président de la FNAIM Côte d’Azur, avait-il le sourire en annonçant les principaux chiffres réalisés par la profession.

"Sur Nice et Antibes, le volume des ventes a progressé de 12%, sur Cannes et Menton de 9% tandis que les prix ont évolué entre +2,9% et +4%. Les délais d’écoulement ont été de 98 jours sur Antibes jusqu’à 138 jours à Menton".
Le secteur de Grasse, qui représente de petits volumes et une offre disparate, n’a pas été pris en compte dans cette étude de la FNAIM car il est peu représentatif. "Mais il offre de bonnes surfaces pour des prix corrects" précise Frédéric Pelou.
Le moral des ménages, en nette amélioration, et des taux toujours bas expliquent cette embellie du marché. Pourtant, la population active qui veut s’installer dans les Alpes-Maritimes peine encore à trouver un logement, surtout à des prix abordables.
"On estime que le volume d’activité progressera encore de +2% en 2018, tandis que les stocks de logements disponibles à la revente sera maintenu".

L’IFI indolore pour l’instant

Le marché de la résidence secondaire, qui s’était effondré après la crise financière, a repris des couleurs, surtout grâce aux anglo-saxons, tandis que les Italiens en sont désormais "absents" et que les Russes qui avaient fait les beaux jours sont maintenant dans une logique de revente.
Si le luxe "reste marginal", l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) qui a remplacé l’ISF n’a pas eu d’impact sur les transactions.

Fluidifier le marché

Principale organisation professionnelle de l’immobilier, la FNAIM participe au Sénat aux conférences de consensus dont le but est " d’engager une vraie concertation sur la politique du logement avant la présentation en conseil des ministres du projet de loi annoncé par le gouvernement pour le printemps 2018".
La FNAIM plaide pour la facilitation technique des ventes immobilières (signature électronique), une "fluidification des rapports locatifs", pour la "reconnaissance du rôle économique du bailleur privé" et pour la défense du statut de l’agent immobilier.
La Fédération fait des propositions très concrètes qui, selon Frédéric Pelou, ont reçu un bon accueil auprès des sénateurs.

Photo de Une : Frédéric Pelou, président de la FNAIM, entouré de William Siksik (à gauche) et de Cyril Messika. (JMC)

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