« Grande arrivée » du (...)

« Grande arrivée » du Tour de France à Nice en 2024, une première historique

L’information avait largement fuité la veille de l’annonce officielle, faite ce jeudi 1er décembre au Centre universitaire méditerranéen. Ce que n’a pas manqué de souligner avec malice le maire de Nice : « Ce que nous avions à vous annoncer ce matin… » ou encore « Le secret de la réussite, c’est le secret  ».

Puis Christian Estrosi l’a annoncé solennellement : «  Le 21 juillet 2024, pour la première fois de son histoire, le Tour de France n’arrivera pas sur les Champs-Élysées à Paris mais arrivera à Nice ». Le Tour de France se termine traditionnellement sur la célèbre avenue parisienne mais il a aussi connu des épilogues au Parc des Princes ou dans le vélodrome de la Cipale dans le bois de Vincennes.

Le Tour se conclura pour la première fois loin de la capitale

Conscient de l’importance de l’événement, pas uniquement au plan sportif, le maire et président de la Métropole Nice Côte d’Azur a eu quelques mots pour les hôteliers et restaurateurs et pour les acteurs économiques en général présents au CUM : « Un événement comme celui-là apporte beaucoup en termes de retombées ». Il a évoqué une «  grande arrivée » à Nice pour la 111e édition, s’agissant d’une première, en comparaison avec toutes les arrivées à Paris depuis la première édition de la Grande boucle en 1903. « Il va falloir que vous vous mettiez tous au boulot, chacun dans votre domaine  », a encore lancé M. Estrosi, aux côtés de Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, de Yann Le Moënner, directeur général d’Amaury Sport Organisation (ASO), et de Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes.

Christian Prudhomme a confié que l’idée d’aller à Nice avait été évoqué en décembre 2017 quelques semaines après l’attribution des JO-2024 à la Ville de Paris. Il a ensuite révélé qu’il s’agirait d’un week-end entier passé dans la Métropole Nice Côte d’Azur, avec un départ de Nice le samedi 20 juillet et l’arrivée finale le dimanche 21 juillet.

Bernard Gonzalez, Christian Prudhomme, Christian Estrosi et Yann Le Moënner ce 1er décembre lors de l’annonce officielle sur la Promenade. ©S.G

« Nouveau challenge » pour le préfet

« Nice nous offre le plus beau territoire possible. Et c’est quasiment une garantie de suspense », a déclaré le directeur de la plus grande course cycliste au monde, diffusée dans 190 pays. Le suspense sera à n’en pas douter au rendez-vous avec une étape de montagne le samedi et un contre-la-montre individuel programmé pour le dernier jour de course, ce qui n’a plus été fait dans la Grande Boucle depuis 1989. « Je prends assez peu la parole sur ce type d’événements  », a expliqué pour sa part Yann Le Moënner. «  C’est un moment particulier parce que nous sommes à Nice. Pour moi, Nice est une terre de sport et le territoire de la Métropole est le paradis des cyclistes ». Bernard Gonzalez a souhaité remercier les organisateurs pour « ce nouveau challenge que vous donnez au préfet des Alpes-Maritimes  », en référence à l’organisation du grand départ du Tour à Nice, fin août 2020, en plein Covid. «  Ensemble, nous avons décidé, avec la Métropole et ASO, de relever le défi » pour 2023. « Il y a de l’expertise sur l’événementiel, il y a de l’énergie », a assuré le préfet.

Les jeunes cyclistes du pole espoirs du Lycée Don Bosco (licence sport études) étaient présents ce matin, ils sont impatients de vivre cette aventure exceptionnelle ! ©S.G

Photo de Une : annonce officielle de cet événement au CUM ce jeudi 1er décembre ©S.G

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