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Grève à Air France : la CCI Nice Côte d’Azur tire la sonnette d’alarme

  • le 24 septembre 2014

Alors que la grève d’Air France entamée depuis le 15 septembre se prolonge aujourd’hui encore avec 70% des vols annulés à Nice, la CCI Nice Côte d’Azur tire la sonnette d’alarme en soulignant la nécessité de parvenir au plus vite à une sortie de crise.

Dans un contexte économique morose, avec des indicateurs à la baisse, le département des Alpes-Maritimes ne peut supporter plus longtemps cette paralysie qui impacte le tissu économique tous secteurs confondus : le commerce, les industries, le tourisme, l’hôtellerie, l’activité de fret, l’organisation de congrès, etc …

Le transport aérien est un vecteur très puissant du développement économique azuréen.

La perte en nombre de passagers depuis le début de la grève est déjà estimée à 55 000 passagers sur l’Aéroport Nice Côte d’Azur.

Depuis le début 2014, l’économie des Alpes maritimes a connu des difficultés importantes dans de nombreux secteurs (ex : l’hôtellerie-restauration avec une baisse d’activité qui impacte déjà l’emploi et la grève commence à peser de manière dramatique sur l’industrie du tourisme : risques sur l’organisation de congrès, baisse des réservations hôtelières ).

Une arrière-saison exceptionnellement satisfaisante pourrait contribuer de compenser partiellement les résultats de ce début d’année et de la saison estivale.

Pour Michel Chevillon , membre du Bureau à la CCI et Président de l’Union de Métiers et Industries de l’Hôtellerie des Alpes-Maritimes :

« La Côte d’azur étant enclavée, l’essentiel du trafic se fait via l’aéroport. L’activité économique connexe est donc durement touchée. Une minorité corporatiste de privilégiés prend en otage une fois de plus la majorité des professionnels du tourisme de ce territoire ...et donne au monde entier une image "lamentable" de notre pays »

Pour Bernard Kleynhoff, Président de la CCI Nice Côte d’azur  :

« L’attractivité de notre territoire reste fortement conditionnée par sa desserte. Je souhaite une sortie de crise rapide au nom de l’intérêt économique. Notre département doit se donner les moyens de ses ambitions .Cela passe par l’ouverture de liaisons aériennes directes entre Nice Côte d’Azur et des destinations comme l’Asie, le Golfe, ou encore la Chine. Cela passe à moyen terme par une connexion au réseau ferré européen à grande vitesse. Cette grève en plus, c’est la double peine pour nos entreprises et l’emploi ».

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