Groupe Jeanne d'Arc (...)

Groupe Jeanne d’Arc 2023, une mission intense de cinq mois autour du monde

Après 27 500 nautiques parcourus, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate (FLF) La Fayette et leur 800 marins et 150 soldats de l’Armée de Terre, ont accosté à Toulon le 13 juillet, après plus de cinq mois d’une intense mission.

Ils ont quitté la France le 8 février dernier pour entamer une circumnavigation exceptionnelle et une mission riche en opérations, en entraînements et en coopération internationale. Riche en apprentissage également, puisque le premier objectif de la mission JEANNE D’ARC 2023 était de former 160 officiers élèves. Après leur formation à l’École navale, ils ont découvert à bord du PHA et de la FLF, la réalité du métier qu’ils exercent et ont appris auprès de marins expérimentés, dans les conditions réelles d’un déploiement opérationnel long et exigeant. Ils sont désormais prêts à prendre leurs fonctions à bord des bâtiments de la Marine nationale pour leur première affectation dans quelques semaines.

17 000 APPONTAGES

Afin de clôturer cette mission et leur formation, l’amiral Pierre Vandier, Chef d’état-major de la Marine, a présidé une cérémonie de remise de prix, à bord du Dixmude, la veille de l’accostage.
De son côté, le commandant du groupe Jeanne d’Arc 2023, le capitaine de vaisseau Emmanuel Mocard a expliqué le déroulement de la mission et les enseignements qui seront tirés de ces cinq mois en mer. Ainsi, le groupe Jeanne d’Arc a effectué de nombreux guidages et 17 000 appontages d’hélicoptères, notamment avec les appareils de l’Armée de Terre, dont les pilotes sont peu habitués à évoluer dans de telles circonstances.

« On a particulièrement bien progressé, notamment sur la coordination entre l’Armée de Terre et la Marine. Nous avons profité de cette mission pour qualifier le personnel de l’Armée de Terre, de jour comme de nuit, et dans toutes les configurations possibles. Les 8 pilotes sont repartis avec une qualification supplémentaire », a raconté le capitaine de vaisseau Emmanuel Mocard.

EXRCICES OTAN EN 2024

L’officier supérieur a confié garder des souvenirs très forts de cette mission autour du monde, notamment lors du passage dans le canal de Panama : « Notre bâtiment est passé par le canal historique dont la largeur ne fait que 33, 5 mètres ce qui laissait à peine 50cm de chaque côté pour progresser. Pour évoluer dans de telles conditions, cela nécessite une très grande concentration et des manœuvres spécifiques » !

Enfin, il a annoncé que le Dixmude repartirait en mission au début de l’année 2024 pour des exercices OTAN dans le grand Nord de l’Europe, à proximité de la Norvège.

Photo Alain BLANCHOT.

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