Hervé Beneventi, la (...)

Hervé Beneventi, la qualité des fruits et légumes

Producteur de fruits et de légumes (fraises, tomates, poivrons, courgettes, aubergines), Hervé Beneventi a créé son entreprise au début des années 90.

Pendant près de 30 ans, l’exploitant agricole a produit des fleurs coupées pour le marché de la SICA à Hyères, à partir d’une serre de 5 000 m2. Mais, au fil des années, le marché est devenu plus difficile, ce qui l’a conduit à prendre à virage dans son activité, en 2018.

RECONVERSION

Le producteur varois raconte pourquoi il s’est reconverti il y a 5 ans : « Le commerce de la fleur coupée devenait de plus en plus difficile, notamment à cause de l’augmentation de nos charges d’énergie et les investissements que cela réclamait. Produire des fleurs coupées coûtait de plus en plus cher, mais rapportait moins du fait des coûts de production. De plus, en tant que producteur, je ne contrôlais pas la vente de mes produits puisqu’elle était gérée directement par le marché aux fleurs. Et, la marge n’était pas suffisante pour assurer la pérennité de mon activité ».

C’est pourquoi en 2018, Hervé Beneventi décide de se tourner vers la production de fruits et légumes et principalement de fraises, activité plus rentable.

«  Lorsque j’ai pris la décision de me reconvertir, j’ai décidé de me consacrer aux fruits et légumes de saison (fraises, tomates, poivrons, courgettes, aubergines, fenouil, épinard), en cultivant principalement des fraises, au printemps, et d’autres fruits et légumes durant l’été. Aujourd’hui, la rentabilité de mon exploitation est plus importante. Pour m’assurer une activité tout au long de l’année, après la saison des fruits et légumes de mars à septembre, je produis de l’anémone durant l’hiver, entre octobre et mars », raconte Hervé Beneventi.

«  Sur les 5 000 m2 serres, j’en consacre 1 000 pour 12 000 plants de fraises, 1 000 pour 1 500 pieds de tomates, 1 000 aux autres fruits et légumes et 2 000 pour 28 000 anémones  », détaille, avec précision, le maraîcher.

Enfin, pour la partie maraîchage, il emploie 4 personnes en CDI durant le temps de saison, et travaille également avec son épouse sur l’exploitation.

«  Mon objectif est de vendre des bons produits qui me permettent de vivre correctement de mon activité, ce qui n’était pas le cas du temps de la production de fleurs coupées. D’ailleurs, je travaille en mode raisonnée (PBI), ce qui m’évite de traiter mes productions et me fait gagner des heures de travail  », conclut le producteur.

Photo Alain BLANCHOT.

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