Il n'y a vraiment pas de

Il n’y a vraiment pas de quoi se faire du souci

La perfection n’étant pas de ce bas monde, nous sommes sans aucun doute beaucoup moins nombreux à revendiquer le port de l’auréole au dessus de la tête que celui du ruban rouge à la boutonnière. Qui de nous n’a jamais fait une petite-moyenne-grosse bêtise dans l’enfance, à l’adolescence et même à l’âge adulte ? Perso, je ne lèverai pas le doigt. Mais j’ai (déjà le triste) privilège d’appartenir à une génération pour laquelle la moindre fête, arrosée ou pas, n’était ni filmée au portable ni a fortiori envoyée sur les réseaux sociaux. Lesquels peuvent garder en mémoire longtemps, longtemps, longtemps des frasques oubliées avant de resurgir, inopinément mais pas par hasard. Demandez donc à Benjamin Griveaux...

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Plusieurs tonnes de tomates suspectées d’être porteuses d’un virus mortel ont été mises en quarantaine à bord d’un bateau amarré dans un port japonais. Les états-Unis ont annoncé qu’ils allaient sortir leurs ressortissantes de ce pétrin, tandis que la Chine assure maîtriser parfaitement la cuisson de la sauce bolognaise. Jusque là, tout va bien.

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Triste nouvelle avec la confirmation de la fin de l’école Nationale d’Administration. L’opinion publique, toujours en quête de responsables si ce n’est de coupables, avait des boucs émissaires tout trouvés pour expliquer tous les petits maux dont souffre la société. S’il n’y a plus d’énarques à clouer au piloris, à qui le tour maintenant ? Heureusement, n’étant jamais à court d’idées en France, nous allons créer la Nouvelle école d’Administration Publique qui viendra remplacer la future ex-École Nationale d’Administration. Il paraît que tout va changer. Comme lorsque l’on a transformé notre bon vieux facteur en "préposé à la distribution du courrier" et la femme de ménage en "technicienne de surface".

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Une station des Pyrénées s’est fait livrer de la neige par hélicoptère pour sauver sa saison. Avec cette nouvelle affaire - qui sera bien vite oubliée - la protection de l’environnement, que tout le monde défend la main (verte) sur le cœur, dévale la pente tout schuss...

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Si le Mac Do de Nice estime ne pas être "responsable des incivilités commises hors de (son) établissement", la photo (de notre confrère du Parisien Matthias Galante NDLR) du tas de boîtes estampillées de sa marque et abandonnées par ses clients sur la Promenade des Anglais a fait le tour des réseaux sociaux et donné en plein carnaval une belle image de Nice et de cette entreprise de restauration rapide.
Encore bravo !

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Le débat sur la réforme des retraites commence "dans un climat électrique" selon les journaux. Doit-on considérer que nous sommes garantis de toute coupure sauvage de courant ?

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