La CAF du Var décrypte

La CAF du Var décrypte l’Aide au Décès de l’Enfant

A l’initiative Sereine Mauborgne, députée du Var, une réunion s’est tenue à la CAF pour préparer la mise en place de l’Aide au Décès de l’Enfant (ADE).

Autour de la table, Julien Orlandini, le directeur de la CAF, des travailleurs sociaux et deux associations, « Autour d’Evan », dédiée aux cancers pédiatriques et l’association « Léa », qui accompagne les enfants malades.

« Dans le cadre du suivi du texte de loi du 8 juin 2020 qui vise à améliorer le parcours des familles en cas de deuil d’enfant, toutes les dimensions du deuil sont prises en compte, ainsi que toutes les personnes concernées. C’est une prise en charge individuelle que nous souhaitons mettre en place avec des aides financières, un maintien des revenus pendant quelques mois, une participation aux frais d’obsèques et une aide sociale personnalisée », décryptait Sereine Mauborgne.

L’objectif de la réunion était aussi le partage d’expériences. Le retour des deux présidentes d’associations, elles-mêmes mères endeuillées, permet à la CAF d’ajuster son nouveau service ADE à une réalité parfois assez complexe.

Julien Orlandini détaillait le travail en cours : « Qu’est-ce qu’on peut simplifier ? Qu’est-ce qui est vécu ? Toutes ces questions ont été abordées afin d’améliorer l’accompagnement social, financier et psychologique des parents en deuil. Cela nous ramène au rôle de la CAF qui n’est pas seulement de gérer des dossiers mais aussi de soutenir et d’accompagner les familles. Actuellement, 1 000 à 2 000 € leur sont versées, contre 500 à 800 € avant. Et avant janvier 2020, il fallait en faire la demande. Aujourd’hui, la CAF est pro-active auprès des familles. Et le Var est pionnier sur cette question de parentalité. Nous souhaitons continuer dans la lancée et ajuster nos dispositifs en fonction des problématiques rencontrées. »

Car, comme en témoignaient Sonia Papillon (Autour d’Evan) et Jessica Baba (association Léa), les parents endeuillés ne sont pas en mesure de remplir des papiers administratifs, faire des demandes spécifiques ni même, parfois, d’admettre avoir besoin de soutien psychologique.

Laetitia CECCALDI (texte et photo dr )

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