La Closerie, temple (...)

La Closerie, temple de la gourmandise !

Après 25 ans dans le centre historique d’Antibes, Christian Cottard et Andréa, sa compagne, viennent de réhabiliter une superbe demeure bordée d’un joli jardin terrasse « Le Trèfle », à deux pas de la place De Gaulle. Un immeuble construit par un chocolatier il y a 100 ans maintenant. Après un véritable coup de coeur pour cette vieille bâtisse et six mois de travaux intenses, Christian Cottard vous propose de pénétrer dans un tout nouvel univers, moderne et chaleureux. Temple des douceurs, il s’agit de ravir les papilles de tout un chacun le temps d’un petit-déjeuner, d’un déjeuner ou même d’un goûter !

Pénétrez dans ce tout nouvel espace dédié à la gourmandise regroupant la Pâtisserie, le Restaurant et dès le 16 avril 2015 l’Ecole de Pâtisserie Christian Cottard.

La pâtisserie

Après 25 ans dans le centre historique d’Antibes, Christian Cottard et Andréa, sa compagne, viennent de réhabiliter une superbe demeure bordée d’un joli jardin terrasse « Le Trèfle », à deux pas de la place De Gaulle. Un immeuble construit par un chocolatier il y a 100 ans maintenant. Après un véritable coup de coeur pour cette vieille bâtisse et six mois de travaux intenses, Christian Cottard vous propose de pénétrer dans un tout nouvel univers, moderne et chaleureux. Temple des douceurs, il s’agit de ravir les papilles de tout un chacun le temps d’un petit-déjeuner, d’un déjeuner ou même d’un goûter !

Le restaurant La Closerie

Le restaurant La Closerie vous promet un moment simple, accessible à tous, une bonne adresse où chacun y trouvera son compte.
Véritable endroit pour recevoir, toute l’équipe est très attachée à l’environnement et
à l’accueil. On vous reçoit, comme à la maison, avec une cuisine sans limite, à base de produits frais. Le menu, lui, est établi selon les inspirations de la maîtresse de maison, Andréa, compagne de Christian Cottard. La cuisine privilégie les produits frais, de saison. Plats froids et chauds, selon l’envie, prix raisonnables, sélection de bons vins et des desserts tout droit venus des créations de la Pâtisserie Christian Cottard… De quoi contenter les amateurs de bonne chère.

L’école de pâtisserie : ouverture le 16 avril 2015 !

Après la pâtisserie et le restaurant, c’est maintenant au tour de l’école d’ouvrir ses portes ! Lancement des hostilités gourmandes le 16 avril prochain avec le tout premier cours autour des Macarons. Suivront ensuite des ateliers les jeudis (deux heures) et et les samedis (quatre heures) pour aborder des sujets aux thématiques multiples... Mais toujours à petits prix !

Christian Cottard l’artiste pâtissier

Formé très jeune à l’art de la gourmandise, Christian Cottard fut le pâtissier du Louis XV à Monaco (entres autres !) avant de s’installer à son compte sur la grand-place gourmande d’Antibes. Aujourd’hui, ce passionné « fou » se lance dans un tout nouveau projet d’une envergure sans précédent. Réunir dans un même lieu sa pâtisserie, un restaurant mais aussi une école pour transmettre son savoir. Rencontre avec un homme hors-normes.

Rencontre !

(propos recueillis par Coralie Bouisset)

La pâtisserie est votre passion depuis de nombreuses années, comment êtes-vous tombé dedans ?
J’ai commencé à l’âge de 16 ans. A l’époque, lorsqu’on ne voulait pas aller à l’école… Il fallait travailler ! A 21 ans, je suis retourné en cours du soir et j’ai ainsi passé un brevet de maîtrise. Ensuite… J’étais chef ! J’ai fait mon apprentissage à Menton, dans la pâtisserie de mes parents puis je suis parti faire mon service militaire dans la marine.

A votre retour, quel a été votre parcours professionnel ?
Je suis parti travailler à Paris pendant deux ans puis aux Etats-Unis durant quelques mois. Ensuite, je suis revenu chez mes parents pour des raisons familiales et j’y suis resté cinq ans. Voulant prendre plus de responsabilités, j’ai décidé de partir et me suis retrouvé dans de nombreux restaurants comme L’Oasis pour Louis Outhier, puis dans un groupe pour douze Relais & Châteaux, et enfinchez Alain Ducasse au Louis XV à Monaco où nous avons décroché les trois étoiles ensemble. J’ai fini par voler de mes propres ailes et me suis installé pendant plus de vingt ans au coeur d’Antibes.

Pourquoi avoir choisi de vous installer à Antibes, il y a 23 ans ?
Cela s’est imposé naturellement. À mon arrivée, nous étions une dizaine de chefs pâtissiers. Aujourd’hui nous ne sommes plus beaucoup… Dans nos métiers, il faut se battre au quotidien d’autant qu’aujourd’hui, la demande des consommateurs a changé. Désormais les clients n’achètent plus « Le » gâteau du dimanche, mais nous sollicitent pour de l’événementiel : l’anniversaire d’un enfant, la bûche de Noël ou la galette des rois. Il s’agit d’envies plus ponctuelles que récurrentes.
Nous devons nous adapter à ces changements de mode de consommation.

Aujourd’hui, vous êtes un véritable artisan, presqu’artiste plus que pâtissier ?
Je crée beaucoup, j’ai horreur d’aller chercher une recette dans un livre. Je préfère réfléchir et choisir ce que j’ai envie de faire. Je suis créatif, oui, artiste, même si j’ai beaucoup de mal à l’accepter. Mais je suis aussi très axé sur la technologie. Il est important de maîtriser le solfège pour jouer de la musique. Notre solfège à nous, c’est la technologie. Si on comprend comment ça marche, de quelle manière la farine, les oeufs ou le lait fonctionnent, on peut créer et dire « là, il faut plus de sucre ou moins de sucre, pour faire un gâteau plus léger, moins léger, plus structuré… » Beaucoup
de pâtissiers recopient une recette et ont un résultat souvent moyen sans savoir pourquoi. Là est le secret… Des règles sont établies, il suffit de les suivre pour laisser ensuite sa créativité s’exprimer.

Avez-vous encore des choses à apprendre ?
Tout le temps. Tous les jours ! Notamment avec les nouveaux produits qui arrivent… Il faut chercher, créer, être opportuniste, nous n’avons jamais fini d’apprendre. Souvent, lors d’évènements, nous réalisons des repas de desserts beaucoup plus librement
 : c’est là que la créativité explose ! J’ai fait des choses super, avec des carottes par exemple ! Un peu comme lors des concours. Un membre du jury est entré une fois en disant : « J’ai rencontré un type, on ne sait pas d’où il sort ! C’est un martien, c’est incroyable. » Parce que ce que je proposais venait de nulle part.

Vous avez également crée l’APRECA, pouvez-vous nous parler de cette association ?
L’association des Pâtissiers de Restaurants de la Côte d’Azur est née d’un constat : le pâtissier de restaurant est un pâtissier quelque peu… si je dis opprimé, ça va être une polémique, mais c’est un peu cela ! Le pâtissier doit demander toute sorte d’autorisation, n’a pas vraiment de liberté ni accès aux fournisseurs dans certaines maisons. Cela me dérange beaucoup. Le pâtissier est quelqu’un qui a des compétences, des valeurs, de l’énergie, et il faut qu’il existe. Il faut qu’il soit créatif, reconnu, apprécié. Ce qui est important, c’est que depuis le premier jour, on accueille
les gens quel que soit leur curriculum, quelles que soient leurs « origines ». Si c’est un grand chef, il est le bienvenu, mais si c’est un pâtissier dans un petit établissement, qui est timide, qui ne connaît personne, il est accueilli de la même façon, il a les mêmes droits et les mêmes devoirs que celui qui est la vedette ! Pas
d’élitisme ici, simplement de la communication, de l’association, de la transmission, de l’entraide.

Aujourd’hui, vous vous lancez dans un nouveau projet, tout aussi fou que votre carrière professionnelle !
Peut-être ! On m’a souvent dit que j’étais fou. Mais c’est aussi cela qui me permet d’avancer. Je fais les choses parce que je sais que je dois les faire. Quand j’ai ouvert ma pâtisserie, tous mes amis m’ont dit : « Tu es fou. » Sauf une personne. Tout le monde m’a dit : « Mais c’est incroyable, pourquoi as-tu fait cela ? » Et j’étais convaincu, je ne me suis jamais posé de questions. Quand j’ai créé l’APRECA, j’étais convaincu que c’était comme ça. On le peut parce qu’on le veut. Par
contre, c’est difficile parfois de fonctionner avec les autres, parce que je fatigue les gens. Ceux qui sont avec moi me disent : « Mais tu vas t’arrêter, un peu ? » Je crois que ça, ça me caractérise !

EN SAVOIR PLUS
La Maison Cottard
8 Boulevard Dugommier
06600 Antibes
Tél. : 04 93 34 09 92
www.patisserie-cottard-antibes.fr

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