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La Covid flambe en Malaisie, des usines ferment en France…

L’usine de PSA Stellantis située à Rennes va rester fermée pendant une semaine. A Valencienne, la reprise d’après vacances des chaînes de fabrication de Toyota va être reportée de quinze jours. Pour la même raison : le manque de composants électroniques que ces deux constructeurs achètent en Malaisie.

Cela fait plusieurs mois que les usines automobiles ont des difficultés à assembler leurs modèles faute de pouvoir importer normalement les composants entrant désormais dans la fabrication de quasiment toutes les voitures.

Chez Stellantis, les syndicats doivent rencontrer la direction cette semaine pour aborder ce virage si particulier à négocier. Ils réclament que les salaires soient maintenus à 100% pour les ouvriers impactés, ce qui concerne près de deux mille personnes à Rennes, et d’autres à Sochaux dans le berceau historique du groupe.

Chez Toyota, un accord passé avant les vacances garantit 84% du montant des salaires, mais l’annonce du report de la reprise était inattendue et est ressentie comme un vrai coup dur pour les salariés concernés.

La période estivale n’a pas permis de reconstituer des stocks suffisant pour assurer une production « normale » à la rentrée. En Malaisie, des usines sont fortement impactées par la Covid, ce qui ne concerne pas seulement le secteur automobile mais tous les domaines qui font appel à des composants comme l’aéronautique et la téléphonie. Dans un interview donnée au Frankfurter Allgemeine Zeitung, le patron d’Infineon, fabricant de semi-conducteurs, estime que la situation tendue pourrait durer jusqu’en 2023.

Ce n’est pas le moment de revendre votre vieille 4L ou 404…

Photo de Une : La Citroen C5 Aircross est produite, entres autres modèles, à l’usine de Rennes. (DR)

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