La filière horticole (...)

La filière horticole varoise à l’Élysée

Le 4 décembre, Max Bauer, secrétaire général adjoint de l’UNIPHOR, était invité pour la 3ème année à l’illumination du sapin de Noël à l’Élysée avec les représentants et dix familles de l’interprofession VAL’HOR.

A cette occasion, Farrell Legendre, président de la Fédération Française des Artisans Fleuristes, a confectionné de magnifiques boutonnières avec une renoncule blanche des producteurs varois tandis que le sapin naturel Normann d’environ onze mètres, produit en France, trônait dans la cour d’honneur de l’Élysée !

« Planté il y a plus de 25 ans, il a été cultivé et suivi durant toutes ces années pour obtenir une flèche élégante à la forme équilibrée et harmonieuse. Toutefois, l’horticulture et la fleur coupée sont au croisement des chemins. Encore quelques mois d’inaction et les difficultés accumulées depuis des années la mettront très à mal », prévient Max Bauer.

Puis, le président de la République et le ministre de l’agriculture, ont échangé sur les difficultés que rencontrent l’horticulture et l’agriculture.

« Catherine Muller, présidente de VAL’HOR, a proposé que des bouquets de fleurs françaises soient distribués lors des Jeux Olympiques 2024. Une idée favorablement accueillie. Et, j’ai interpellé le président sur l’importance d’apporter des solutions aux problèmes phytosanitaires. L’utilisation de produits de traitement, permettant de mener à bien les cultures, est en baisse constante. Des productions se retrouvent orphelines de matières actives et elles disparaissent au fur et à mesure des années », raconte le secrétaire général adjoint de l’UNIPHOR.

Il a aussi rappelé l’urgence d’obtenir des solutions efficaces et économiquement fiables pour les producteurs, dans le respect de l’environnement.

« Les distorsions de concurrence s’aggravent, y compris avec les pays membres de l’UE qui peuvent utiliser des produits interdits en France depuis des années. J’ai proposé l’élargissement pour l’horticulture de l’utilisation de produits de traitement autorisés en maraîchage. Sachant que les problématiques sont identiques. Le ministre de l’agriculture s’est engagé à faire progresser ce dossier et souhaite nous rencontrer très vite », conclut Max Bauer.

Photo DR.

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