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La FNAIM-06 réalise la première étude comparative des villes des alpes-maritimes

Première en France, la FNAIM-06 a commandé une étude sur l’attractivité des territoires de vie. Se basant sur les chiffres de l’Insee, un cabinet spécialisé a passé à la "moulinette" une vingtaine de critères allant de la fiscalité locale à la sécurité, en passant par les transports, la santé, la vie culturelle etc., pour déterminer où il fait plutôt bon vivre selon ses propres attentes.

"Il s’agit d’interpeller les maires. Si chacun dispose bien sûr des chiffres de sa commune, il ne connaît pas forcément ceux de la ville voisine. Ils pourront ainsi comparer et prendre des décisions adaptées" explique le président Frédéric Pelou.
Et si comparaison n’est pas raison, cette même étude sera reconduite chaque année, ce qui permettra d’analyser les évolutions, en positif comme en négatif.
Trente et une communes azuréennes, les plus importantes comme Nice, Cannes, Antibes mais aussi des villages comme Pégomas ou Saint Vallier-de- Thiey, ont donc été passées au tamis. Vingt cinq ont obtenu une note supérieure à la moyenne.
Un bilan "globalement positif", mais qui marque de grandes disparités, des villes étant très bien notées sur certains aspects mais plutôt mal pour d’autres.
Ainsi, à titre d’exemple, Cannes est-elle exemplaire pour l’accessibilité à ses équipements publics et pour sa politique environnementale, mais mal positionnée pour sa fiscalité foncière.
Pour la FNAIM, cette étude va permettre aux acheteurs de choisir en toute connaissance de cause le futur lieu de leur résidence.
"Et ce sera une base de travail pour discuter avec les politiques des améliorations à apporter" poursuit Frédéric Pelou.
In fine, les agents immobiliers pourront aussi s’appuyer sur cette étude pour argumenter et justifier, à la hausse comme à la baisse, la valeur d’un bien.
Tous les résultats de cette étude sont en ligne sur le site de la FNAIM.

Photos de Une : Antibes, Cannes, Grasse, Menton et d’autres villes ont été comparées. (DR)

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