La France attire toujours

La France attire toujours les investisseurs étrangers

Il n’y a pas de mal à se faire du bien : malgré la crise sanitaire, la France est restée attractive pour les investisseurs étrangers l’année dernière puisque notre pays a accueilli 1 215 projets d’investissements. Cela représente une baisse de -17% par rapport à 2019, mais dans le contexte de l’épidémie de Covid c’est plutôt un excellent résultat si l’on compare au niveau international où la basse a atteint les -40%..

Les investisseurs américains, allemands ou britanniques gardent toujours un œil attentif sur notre pays qui fut même leur destination de prédilection pendant deux années, malgré la crise des « gilets jaunes » incompréhensible de l’étranger, où le modèle social français est sinon montré en exemple du moins fortement envié. Ces investissements directs ont permis de maintenir ou de créer 35 000 emplois dans l’Hexagone, soit «  notre deuxième meilleur bilan des dix dernières années », s’est félicité Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité.

Cette attractivité concerne à peu près tous les domaines de l’économie

La position de la France au carrefour de l’Europe, l’excellence de ses infrastructures routières, de sa qualité de vie en font un pays de choix, d’autant que le marché intérieur est dynamique et que le pays semble solide dans ses institutions. Mais il y a des trous dans la raquette comme la recherche médicale et pharmaceutique, ainsi que l’a illustrée l’impasse sur la mise au point d’un vaccin contre la Covid, mais aussi l’aéronautique et le logiciel qui sont à la traîne.
Les Européens en général lorgnent toujours sur la France, avec les deux tiers des investissements étrangers réalisés (y compris par la Grande Bretagne qui a pris ses distances avec le Brexit). Le plan de relance européen de 750 milliards qui commence à être activé devrait encore apporter de l’eau au moulin de l’Hexagone, en parallèle de la baisse des impôts de production tricolores (- 20 milliards entre 2020 et 2022) qui devrait convaincre d’autres projets à l’étude.

Illustration de Une : Le quartier de La Défense attire les entreprises. DR

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