"La France, c'est l'égali

"La France, c’est l’égalité des droits et des devoirs"

La date du 14 juillet doit être pour tout Français, au-delà de la référence historique de la prise de la Bastille par le peuple de Paris, un moment de communion nationale.

C’est cela la Nation.

« La célébration de notre fête nationale est aussi l’occasion d’honorer la mémoire de tous ceux qui ont fait la grandeur de notre pays au cours des siècles passés (...). La terre de France est riche d’une culture, d’une histoire et d’un destin exceptionnels qui font aujourd’hui encore l’admiration et l’inspiration de nombreux pays à travers le monde. Comment ne pas éprouver, dès lors, reconnaissance et gratitude à l’égard de ceux qui ont ainsi illustré et illustrent encore ce qu’est être Français », a déclaré François de Canson.

©Alain Blanchot

GRATITUDE

Le premier magistrat a ajouté : «  Comment ne pas éprouver de la gratitude à l’égard de nos combattants, nos patriotes, nos soldats de carrière, ceux d’hier et d’aujourd’hui, de Saint-Omer à Verdun, de Valmy à Bir-Hakeim ?
Je pense à Lafayette, Bonaparte, Clemenceau, de Gaulle, Leclerc, de Lattre de Tassigny, à nos armées de Terre, de l’Air et de Mer, garantes de notre sécurité, de notre paix et de notre indépendance. Je pense aujourd’hui à tous nos soldats, nos forces de l’ordre de sécurité et de secours. Qu’ils soient fêtés et assurés de notre soutien, de notre attachement, de notre reconnaissance dans leur difficile mission. Je pense à tous ceux qui sont mobilisés contre le terrorisme islamiste, à l’intérieur du pays comme en opération extérieures, et dont l’engagement est si précieux et exigeant pour notre sécurité ».

« Comment ne pas se sentir aussi redevable et surtout responsable de cet héritage séculaire pour lequel ont combattu tant d’anonymes au gré des appels de la France, rien qu’au siècle dernier : nos poilus, nos résistants, nos Forces Françaises Libres, nos maquisards, nos glorieux soldats d’Afrique (...) ?
Au moment où nous évoquons tous ces grands noms, qui ont fait l’histoire de France, contemplons le visage de cette France qui les transcendait, contemplons le regard de cette France que certains parfois oublient d’aimer, le regard de cette France dont le génie, malgré les crises et les tragédies, a toujours été à l’origine d’une nouvelle espérance, d’un renouveau permanent. Aujourd’hui, en 2022, l’enjeu reste le même. Il est même plus brûlant
 » a assuré le premier magistrat.

GRANDE HISTOIRE

« Célébrer notre fête nationale, c’est rappeler ce que nous sommes, ce qu’est la France dans sa plus objective réalité.
La France, c’est l’égalité des droits et des devoirs.
La France, c’est la liberté de conscience.
La France, c’est la liberté d’expression.
Ces valeurs sont au cœur de notre identité nationale.
Au même titre que le drapeau tricolore, que notre devise « Liberté, égalité, fraternité » ou que notre hymne, la Marseillaise, le 14 Juillet incarne, aux yeux du monde entier, les valeurs qui ont fait, font et feront la France.
Notre histoire n’est pas ordinaire.
La France n’est pas ordinaire.
Sachons être à la hauteur de ce que la Grande Histoire a fait de nous, de notre peuple, de notre Nation, et toujours dignes de ce que nos aînés ont su entreprendre pour qu’à travers les siècles, à travers les régimes, la France fut la France. Refaisons communauté nationale »
, a conclu François de Canson.

©Alain BLANCHOT

Photos Alain BLANCHOT

deconnecte