La twingo et le champigno

La twingo et le champignon

Si la parole politique est largement démonétisée, il y a au moins un sujet sur lequel on peut croire les candidats déclarés - et ceux encore à venir - de la présidentielle : oui, malgré les difficultés, la France a devant elle un bel avenir.

Pourquoi cet optimisme ? Parce qu’un petit pays de 66 millions d’habitants comme le nôtre (la Chine 1,4 milliard, l’Inde 1,3 milliard, cela rend modeste...) détient des pépites économiques qui se classent dans le top des entreprises mondiales : Total, Carrefour, AXA, BNP... A cette courte liste que l’on pourrait allonger à l’envi, on viendra bientôt rajouter le nom de Renault.
Oui, Renault, l’inventeur de la modeste 4L, et son allié Nissan, viennent d’absorber Mitsubishi, une "petite" PME japonaise de 300 sociétés réalisant 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Si bien que la marque au losange est en passe de devenir le numéro un mondial de l’automobile. Au nez et à la barbichette de nos voisins allemands de Volkswagen. Ce coup d’accélérateur - la Twingo qui dépasse les Porsche ! - traduit aussi une autre réalité : la France a un incroyable... talent et un véritable savoir-faire. Nos entreprises sont celles qui déposent le plus de brevets en Europe, et si comparaison n’est pas raison, les USA n’en signent que quatre fois plus que nous, ce qui en proportion est plutôt flatteur pour notre égo. Avions, trains, nucléaire (quoique...), médecine, agriculture, informatique, téléphonie... Nos domaines d’excellence sont réels et reconnus sur "les marchés". Alors, oui, nonobstant les difficultés et la courbe du chômage qu’on ne réussit toujours pas à redresser durablement, il y a un avenir pour notre pays. Le plus dur reste, peut-être, à faire : en convaincre les Français eux-mêmes. Alors, aux candidats d’appuyer sur le champignon !

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