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Le pardon de la France, un acte symbolique d’une grande force
- Par Gilles Carvoyeur --
- le 4 octobre 2021
Lors de la Journée nationale d’hommage aux anciens harkis et autres membres des formations supplétives ou assimilées qui ont servi la France de 1954 à 1962, chaque 25 septembre, les communes du Var ont rendu un hommage à ces hommes qui ont donné leur vie pour notre pays.
Une cérémonie, toute particulière, après les excuses présentées par Emmanuel Macron le 20 septembre.
Comment ne pas rappeler l’importance de cette page d’histoire, 58 ans après la fin de la guerre d’Algérie ?
A La Garde, l’allocution de Jeannette Boutfhal, enfant de harkis et défenseur de leur cause, avait une dimension forte en émotion. Promue Chevalier de la Légion d’honneur, en 2018, et dans l’ordre du Mérite par Emmanuel Macron, Mme Boutfhal a salué l’engagement de Jean-Louis Masson qui, en tant que député, s’est battu pour la reconnaissance des harkis en déposant deux propositions de loi.
« Cette histoire fait partie de l’histoire de France et ne doit pas être niée, parce que reconnaître enfin et réparer, c’est faire un pas vers l’acceptation de l’histoire dans toute sa vérité, et telle qu’elle s’est objectivement déroulée. Aujourd’hui est un jour important pour tous les membres de notre communauté ».
Lors de cette cérémonie, Jean-Louis Masson a remis la Croix du Combattant à Mario Vercelotti, pour ses services rendus à la nation, de 1956 à 1958 en Afrique du nord.
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