Le Pradet traque sans

Le Pradet traque sans relâche la Caulerpa taxifolia

A l’occasion du lancement de la 21ème campagne d’éradication de la Caulerpa taxifolia depuis les locaux du Centre de Plongée des Oursinières, Hervé Stassinos, le maire du Pradet, et Jean-Marc Illich, conseiller municipal délégué au littoral et à la transition écologique, se sont satisfaits de ces actions.

En effet, aucune tâche n’a été détectée dans la zone surveillée.

Depuis 21 ans, la stratégie communale de lutte contre l’algue invasive fonctionne car les algues sont devenues de plus en plus petites jusqu’à disparaître dans le périmètre délimité. Comme le souligne Jean-Marc Illich, conseiller municipal délégué au littoral et à la transition écologique : « On se rend compte que ce travail de surveillance porte ses fruits. Nous avons repéré en bordure du périmètre quelques petites tâches qui ont été traitées dans la foulée. Cette opération a pour objectif de s’assurer que la Caulerpa taxifolia ne colonise plus la baie de La Garonne ».

REPERER ET ERADIQUER

A l’origine de cette initiative de préservation de l’écosystème marin, la Ville a rassemblé les associations (Telo Sub, Naturoscope), le Centre de Plongée, le Parc national de Port-Cros et de nombreux bénévoles.

Au départ du port des Oursinières, dans la baie de la Garonne, les plongées se sont multipliées afin de rechercher d’éventuelles traces de Caulerpa taxifolia. Un travail qui a permis de recenser la biodiversité, très riche dans cette partie du littoral. Chaque année, la campagne de prospection de l’algue s’effectue à la même période. Tous les bénévoles sont les bienvenus pour contribuer à cette démarche citoyenne.
Éric Pironneau, coordinateur technique de la campagne anti-taxifolia, explique le principe : « Les plongeurs partent en ligne repérer la présence de l’algue destructrice de biodiversité marine. S’ils la voient, ils signalent l’endroit par un galiteau (bobine jaune qui flotte sur l’eau) afin que la prochaine équipe de plongeurs professionnels intervienne pour exterminer la taxifolia par électrolyse, découpage manuel ou à l’aide d’une couverture enduite de sulfate de cuivre ».

Photos PRESSE AGENCE.

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