Le Sénat veut encourager

Le Sénat veut encourager la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)

La Délégation aux entreprises du Sénat a adopté un rapport sur le thème : « Comment valoriser les entreprises responsables et engagées » ?, présenté par sa présidente, Élisabeth Lamure (LR-Rhône), et par Jacques Le Nay (UC - Morbihan).

La Délégation a rencontré des chefs d’entreprise, conscients de leurs responsabilités multiples au sein de la société et très impliqués dans des projets entrepreneuriaux visant à renforcer l’impact positif de leurs activités et d’en limiter ou, mieux encore, d’en réduire l’impact négatif sur la société dans son ensemble. C’est cette exemplarité que les rapporteurs de la Délégation souhaitent encourager à travers leurs réflexions et leurs 18 recommandations.

FACTEUR DE RESILIENCE

Le champ de cette responsabilité s’est accru avec le temps, sous l’impulsion de la loi et par la volonté même des entreprises. La crise sanitaire est venue illustrer cette évolution, qui fait de la France une pionnière en matière de RSE.
Pour Élisabeth Lamure, « La pandémie de COVID-19 a montré que certaines entreprises avaient l’agilité et les ressources nécessaires pour réorienter leur processus de production pour fournir des équipements sanitaires. Les comportements exemplaires d’entreprises se multiplient. Ils soulignent, si besoin était, combien l’entreprise poursuit également des objectifs au service de l’intérêt commun ».

La stratégie RSE est un facteur de résilience accru des entreprises car elle amène à une meilleure prise en compte des parties prenantes (salariés, clients, fournisseurs, sous-traitants, actionnaires,…) et des risques. Pour Élisabeth Lamure et Jacques Le Nay : « La crise a exacerbé le débat sur le type de croissance souhaitable. Les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE donnent du sens à l’entreprise, concilient un management responsable, le respect de l’environnement et, en définitive, affichent une rentabilité supérieure et une compétitivité accrue par rapport à celles qui ne l’ont pas encore intégrée. La situation actuelle pourrait accentuer la prise en considération de la RSE au sein des entreprises. Il faut donc accompagner ce virage dans le cadre du redémarrage de l’activité, et tout particulièrement pour les PME-TPE, car le chemin vers la RSE est long, trop complexe, et coûteux en investissement humain pour les entreprises ».

DR PHOTO PRESSE AGENCE

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