Le succès des laboratoires

Le succès des laboratoires Boiron à Sophia Antipolis

La succursale sophipolitaine, qui livre le sud-est en me ?dicaments, a multiplie ? son chiffre d’affaires par sept depuis son installation sur la technopole.

Pour nous libe ?rer d’un rhume des foins ou pour une autre pathologie, nous avons tous un jour ou l’autre « gobe ? » l’un de ces petits tubes de granules home ?opathiques. Sans savoir que ce produit, prescrit par le me ?decin, a e ?te ? fabrique ? « sur-mesures » et dans un temps record a ? Sophia-Antipolis par les laboratoires Boiron. Installe ?e a ? Biot depuis 1986, cette succursale (la maison me ?re se trouve en re ?gion lyonnaise.) emploie une quarantaine de personnes.

Elle livre chaque jour les 535 pharmacies installe ?es de Draguignan a ? Menton. « Les commandes rec ?ues le matin sont livre ?es l’apre ?s- midi me ?me, les commandes de l’apre ?s-midi sont livre ?es le lendemain matin » explique Pascal Milhet, directeur de l’e ?tablissement. C’est, en quelque sorte, un « circuit court », a ? la fois en temps et en kilome ?tres : Boiron maille le territoire national avec une trentaine d’e ?tablissements comme celui de Sophia, le plus proche de nous se trouvant a ? Toulon.

Pre ?parations magistrales personnalise ?es
« Nous avons l’obsession de la qualite ?. Chaque e ?tape de la fabrication fait l’objet d’un soin rigoureux » poursuit le directeur. Reve ?tus de blouses blanches, charlotte cachant les cheveux, les employe ?s s’affairent dans le laboratoire. Il y a - e ?videmment - beaucoup d’ordre et de me ?thode dans le process. Et une trac ?abilite ? absolue : c’est une ne ?cessite ? pour sortir un millier de pre ?parations magistrales personnalise ?es et pour re ?pondre aux 6000 lignes de commandes enregistre ?es chaque jour.

Depuis son installation a ? Sophia Antipolis, le chiffre d’affaires de l’e ?tablissement a e ?te ? multiplie ? par sept. Il a suivi l’engouement des Franc ?ais pour l’home ?opathie. Un sur deux fait de ?sormais confiance a ? cette me ?thode, contre 16% seulement il y a trente ans. Les re ?ticences des me ?decins se sont estompe ?es avec le de ?part a ? la retraite des anciennes ge ?ne ?rations. L’home ?opathie vient me ?me de faire son entre ?e au service de gyne ?co-obste ?trique de l’ho ?pital de Monaco.

Politique sociale
Ce succe ?s, Pascal Milhet ne l’attribue pas seulement a ? ses produits. Il estime que la politique sociale du groupe joue aussi un ro ?le important. « Nous sommes tre ?s attentifs au bien-e ?tre des employe ?s. Nous avons e ?te ? la 3e ? entreprise franc ?aise a ? passer aux 35 heures en 1998. A l’e ?poque, nous avons demande ? aux cadres de montrer l’exemple pour prouver que c’e ?tait possible ». Aujourd’hui, sur Sophia, six personnes sont en temps partiel choisi. Trois autres en « pre ?paration retraite », avec un accompagnement sur trois ou quatre anne ?es allant jusqu’au mi-temps avec salaire inte ?gral maintenu. Le turn-over est donc tre ?s faible : 18 ans de pre ?sence en moyenne par salarie ?. La polyvalence, « qui e ?vite la monotonie », est la re ?gle d’or.

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