Les promoteurs souffrent des permis de construire « à l’arrêt »

«  Nous vivons un moment difficile, mais nous avons tous envie de reprendre » a assuré Christophe Bousquet, président du club azuréen.
À cet égard, le représentant des promoteurs Marc Raspor a rappelé « qu’à très court terme » si la priorité demeure avant tout la santé, à «  moyen terme » l’objectif sera de sauver l’économie d’une crise à la violence encore jamais vue.
« L’immobilier est l’un des secteurs les plus impactés. Il faut maintenant sortir de cette situation par la planification des autorisations d’urbanisme  » a commenté Marc Raspor. Celui-ci a noté, que dès avant cette crise sanitaire, le nombre de délivrances de permis de construire avait déjà baissé de manière significative dans les Alpes-Maritimes, mais que depuis la mi-mars les services d’urbanisme des mairies sont soit fermés, soit fonctionnent « de manière dégradée (…) Demain, la relance fait partie de la solution. Pour cela, il faut travailler sur toutes les possibilités juridiques » pour relancer les permis, « faire un traitement exceptionnel du stock pour les faire basculer en phase chantier » insiste Marc Raspor.

Avec l’ordonnance du 25 mars qui reportait les délais de trois mois, il ne « sortait » plus d’autorisations. Le gouvernement a « rétropédalé » mercredi, en révisant cette ordonnance aux conséquences aussi désastreuses qu’involontaires pour le secteur. Si les promoteurs « comprennent » la nécessité de contrôles, encore faut-il pour eux que les procédures soient accélérées : c’est pour eux la condition indispensable pour espérer repartir.