Médias locaux : il n’y a plus "d’Avenir"

Cela devenait un secret de polichinelle, c’est désormais officiel.
La Tribune Bulletin Côte d’Azur vient de racheter une partie du groupe CMPC de Jacques Riccobono.

La SAS CMPC détenait les journaux Var Information et L’avenir Côte d’Azur.

Avec cette opération, c’est donc l’Avenir Côte d’Azur qui, désormais dans le giron de La Tribune Bulletin Côte d’Azur va cesser à une proche échéance sa parution.

Un titre hebdomadaire de la presse judiciaire locale qui disparaît après de très nombreuses années de parution, au profit d’un rachat ; difficultés structurelles ? Problèmes sociaux internes ? Conséquences d’un défaut d’innovation ?
Il y a évidemment lieu de s’interroger sur les raisons intrinsèques de cette cession.

Il n’en est pas moins qu’un confrère et concurrent qui arrête sa parution réduit en conséquence les possibilités des donneurs d’ordre dans leur choix d’un support habilité à la publication d’annonces légales.

Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes restent plus que jamais au service et à l’écoute des besoins des professions du droit et du chiffre, des entrepreneurs et des collectivités.
Nous continuerons avec la passion de nos équipes à innover dans ce domaine et à demeurer un challenger attentif et très actif de la pluralité de cette presse spécialisée, en ayant toujours en mémoire cette phrase de Frédéric Bastiat, grand économiste français :
Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence.

« Non, concurrence, ce n’est qu’absence d’oppression. En ce qui m’intéresse, je veux choisir pour moi-même et ne veux pas qu’un autre choisisse pour moi, malgré moi ; voilà tout. Et si quelqu’un prétend substituer son jugement au mien dans les affaires qui me regardent, je demanderai de substituer le mien au sien dans les transactions qui le concernent. Où est la garantie que les choses en iront mieux ? Il est évident que la concurrence, c’est la liberté. Détruire la liberté d’agir, c’est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer ; c’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme. » F. Bastiat