Mieux vaudrait battre la

Mieux vaudrait battre la campagne pour l’emporter...


Pour les prochaines élections régionales, il a été, une nouvelle fois, beaucoup question du choix des personnes devant conduire ou composer une liste, et bien peu de programme.
Avez-vous entendu parler de transports publics, d’éducation, de formation ? Moi pas, et pourtant ce sont les principales attributions de la Région qui, dans ces domaines au moins, a les moyens de changer la vie quotidienne des "sudistes".
En revanche, oui, j’ai été informé, et plutôt deux fois qu’une, sur un tel qui ne soutient plus tel autre, excommunié pour ne plus être dans la ligne du parti. Comme autrefois à Moscou. Et sur les claquages de portes, comme dans certaines comédies de boulevard qui ne font plus rire personne.
Me voici donc assez fatigué, et pour tout dire vacciné, de ce lavage de linge sale en famille et de ces cris d’orfraie alors que la situation exigerait de l’énergie, de l’enthousiasme, des idées, un programme autour duquel débattre, imaginer des solutions, se fâcher, se rabibocher, avancer du mieux qu’il est possible.
Le "spectacle" des dernières semaines incitera t-il les électeurs à se déplacer ? Ce qui est certain, c’est que les futurs perdants invoqueront l’absence d’une "vraie" campagne électorale - avec meetings et tractage sur les marchés - en raison de l’épidémie pour justifier leur défaite. Et aussi la faible mobilisation du corps électoral, alors qu’ils se disent tout prêts à appliquer un programme dont ils n’ont jamais débattu, mais qui est pour eux forcément meilleur que celui de leurs adversaires, lesquels ne l’ont pas davantage préparé...

Le président Joe Biden et sa tendre épouse ont rendu publiques leurs feuilles d’impôts : ils ont déclaré conjointement au fisc américain 600 000 dollars en 2020 et ont payé en conséquence 157 414 dollars d’impôts fédéraux. Cette transparence fiscale avait été refusée par Donald Trump, qui fit le petit cachottier pendant tout son mandat, mais que l’on suspecte assez peu d’être attributaire d’un quelconque RSA...
En France, nous conservons aussi une grande pudeur autour des revenus de notre classe politique. Si certains élus doivent faire une déclaration de leur patrimoine à leur entrée en fonction, la loi les protège de toute publicité tapageuse autour de leur fortune réelle ou supposée. Ils ont aussi à faire avec un déontologue.
Autant de "précautions" n’existaient pas à l’époque de Jacques Chaban-Delmas et de sa "nouvelle société" lorsque, Premier ministre en exercice, il n’avait tout simplement pas trouvé le temps de déclarer ses revenus... Étonnant, tout de même !

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