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Orange à Sophia : la 5G pour ses trente ans...

Lors de la célébration ce mercredi des 30 ans de l’Orange Labs installé à Sophia, les invités ont pu découvrir les travaux de recherches des équipes de l’opérateur. Au cœur de cette visite, la 5G qui va bientôt investir nos smartphones. L’occasion de faire le point.

"Le problème des antennes 4G, c’est qu’elles ont une zone de couverture préétablie et qu’elles envoient des informations à tous les usagers même s’ils ne s’en servent pas. L’évolution 5G, c’est l’ajout de l’intelligence à ces antennes. On va pouvoir envoyer de l’information dans une zone ciblée" assure Philippe Ratajczak, ingénieur recherche antenne. Autrement dit, le débit sera réparti uniquement entre ceux qui s’en servent, ceux qui sont en demande de réseaux. Une meilleure répartition pour une meilleure qualité. Mais il n’y a pas d’augmentation de débit, comme cela fut le cas avec la 4G.
La technologie 5G à maturité apporte jusqu’à 10 Gbit/s de débit de données, 1 milliseconde de latence, jusqu’à cent fois plus d’appareils connectés par antenne, une économie d’énergie de 90% et 100% de couverture du réseau français. "Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de pré-déploiement. Mais cette révolution des usages, cette fameuse maturité, et l’industrie 4.0, ne devraient pas arriver avant 2023 ?" ajoute Emmanuel Lugagne Delpon, vice-président Orange Labs Network.

Les réseaux de prochaine génération 5G seront lancés sur le marché à l’horizon 2020 en France.

Orange emploie 1 750 personnes dans les A-M, dont 500 sur Sophia. Quatre équipes y sont basées : R&D d’Orange Labs, développement et mise en œuvre du site orange.fr, Orange Business Services et l’unité IT&L@bs.

Philippe Ratajczak présente une chambre anéchoïque (sourde) où les fluctuations du réseau sont testées. (DR Q.S)

Photo de Une : DR Orange Paca

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