Pouvoirs publics : (...)

Pouvoirs publics : un appel à la solidarité avec les vallées

Bernard Gonzalez : "Les services de l’Etat sont totalement mobilisés"

Depuis le début de la crise, le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez coordonne les secours. Plus d’un millier de femmes et d’hommes est sur le terrain, au plus près des populations des vallées, pour les assister dans ces moments terribles et trouver dans l’urgence des solutions.
"Depuis plusieurs jours, les services de l’État sont mobilisés pour venir en aide à la population. D’importants moyens humains sont à pied d’œuvre.
Sur le terrain, des militaires, des sapeurs-pompiers, des gendarmes et des policiers viennent au contact jusque dans les zones les plus impactées.
Des trinômes constitués d’un gendarme, d’un pompier et d’un agent de la préfecture se sont rendus dans les douze communes les plus isolées afin de venir en support aux maires et de coordonner les actions de secours.
Des moyens matériels et techniques sont également en cours de distribution comme des packs wifi pour chacune des communes isolées. Des téléphones satellitaires ont également été déployés sur l’ensemble des zones
".
Les services de l’état sont pleinement mobilisés.

Christian Estrosi : "la Métropole a débloqué immédiatement des secours d’urgence"

Le président de la Métropole Nice Côte d’Azur a fait déployer 150 agents de la voirie, vingt ingénieurs et géologues et une centaine de véhicules avec comme objectif de rétablir, du mieux possible, la circulation. "Nous avons aussi appelé les moyens lourds des entreprises de travaux publics - chargeurs, pelles mécaniques, camions etc. - et dès le dimanche soir la totalité des communes étaient reliées par la route ou par des pistes accessibles pour les véhicules prioritaires. Les travaux de terrassement se poursuivent".
Alors que "60% de la population n’est plus raccordée au réseau d’eau potable", Christian Estrosi a annoncé que 150 agents sont mobilisés sur ce seul sujet pour "des solutions palliatives".
"La Métropole joue tout son rôle. Qu’en serait-il si le moyen et le haut pays n’en faisaient pas partie ? Elle a débloqué à l’unanimité des maires les aides nécessaires. Celles-ci permettront, pour les réparations - 20 M€ pour l’eau, 100 M€ pour les routes - de ne pas amputer les budgets d’investissement et de fonctionnement".

C.-A. Ginésy : "j’en appelle à la solidarité nationale"

L’événement est suffisamment grave pour que les Alpes-Maritimes en appellent à la solidarité nationale. Un appel entendu par les plus hautes autorités de l’état, le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur étant venus sur place pour prendre la mesure des besoins et témoigner du soutien de la nation toute entière.
"Votre solidarité est notre force ! Le Département poursuit son action en faveur des solidarités humaines et territoriales et lance un appel à la solidarité nationale pour aider les vallées des Alpes-Maritimes à se reconstruire" commente Charles-Ange Ginésy, qui évoque "une dévastation".
Le Département prend toute sa part dans les secours et l’aide apportée aux populations, demain il participera à l’immense effort de reconstruction.
En d’autres temps pas si lointain, les A-M ont apporté leur tribut à d’autres régions sinistrées (le Gard par exemple) en envoyant sur place des hommes et du matériel.
"Il y a urgence à agir. Nous effectuons actuellement le diagnostic de la situation - électricité, téléphone, eau, déchets - et nous voyons arriver sur le terrain les moyens promis par le Premier ministre, notamment les gros hélicoptères qui peuvent transporter des charges lourdes comme l’eau et les générateurs électriques".
Appel à la solidarité entendu : mardi, Gilles Dutto, président de la fédération des boulangers des A-M, et C.-A. Ginésy ont distribué 5 000 baguettes de pain offertes par les professionnels azuréens.

Eric Ciotti : "la volonté doit réparer l’injustice de la force des éléments"

Le député azuréen a porté la voix des sinistrés dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, lançant "un véritable appel au secours, un appel à la solidarité nationale", le 6 octobre. Après avoir rendu hommage aux deux pompiers disparus à La Bollène-Vésubie, Éric Ciotti a exhorté les parlementaires : "La volonté doit réparer l’injustice de la force des éléments. Les estimations les plus sommaires considèrent qu’il faudra au moins un milliard et demi d’euros pour réparer les infrastructures. Des dizaines de ponts ont été arrachés. (...) Nous lançons cet appel à l’engagement de la nation pour ces communes". Une demande renouvelée le lendemain, dans les colonnes du Point : "Nos vies ne seront jamais les mêmes. Il faut coûte que coûte reconstruire, reloger et proposer tout ce qui est nécessaire pour permettre aux habitants de rester vivre chez eux, là où, pour beaucoup, nos parents et nos grands-parents vivaient avant nous. Il faut empêcher l’exode par des investissements massifs et ciblés. Je m’y engage avec le président du département Charles-Ange Ginésy, le président de la métropole Christian Estrosi et, je l’espère, l’ État".

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