Quand un petit clic (...)

Quand un petit clic vaut mieux qu’un grand choc

- Bonjour Vladimir, je voudrais te parler de l’Ukraine.
- Bonjour Manu, je voudrais justement ne pas en parler.
- Euh, je préfère que tu m’appelles
Emmanuel.
- Si tu veux Manu.
- Vladimir, il faut un cessez-le-feu immédiat !
- Désolé Manu, mon interprète ne sait pas traduire "cessez-le-feu" en russe.
À la revoyure. Clic.

- Bonjour Kim Jong, c’est Donald à l’appareil. Tu as vu ce bazar, ils n’ont même plus besoin de nous...
- Oui, et ce n’est pas à ton époque que l’on aurait assisté à autant d’incertitudes sur un sujet aussi important !
- Franchement je les plains avec ce qui me sert de cœur.
- Donald, les Nations Unies vont-elles intervenir ?
- Mais non, déjà qu’elles n’ont rien fait quand Joe l’endormi m’a volé mon élection. Mon bon Kim Jong, elles n’en ont rien à faire de savoir qui de Pécresse, Jadot ou Hidalgo finira à la quatrième place de la
présidentielle.
- oh, oh, oh, ah, ah, ah...
- oh, oh, oh, ah, ah, ah...
Clic.

- Bonjour, c’est le professeur Raoult à l’appareil. J’ai diagnostiqué un trouble paranoïaque chez Poutine, et dans ce cas précis un traitement à l’Hydroxychloroquine me parait tout indiqué.
Clic.

- Good morning les gars, je fais un petit pot entre amis vendredi soir au 10 Downing Street, il y aura de la bière et du whisky. Je compte sur vous ?
- Euh, Boris, tu sais, on a d’autres chats à fouetter en ce moment avec ce qui se passe en Ukraine.
- Justement les gars, par solidarité, il y aura aussi de la vodka.
Clic.

Les Petites Affiches prient leurs aimables lecteurs de ne surtout pas prendre au pied de la lettre le verbatim des conversations téléphoniques enregistrées ci-dessus, ne pouvant garantir l’exactitude de la traduction des propos tenus en français, russe, américain, nord coréen, marseillais et anglais par les uns et les autres. En revanche, elles garantissent avec une certitude absolue que la situation actuelle est une vraie poudrière et que, décidément, il est regrettable que les Ukrainiens n’aient vraiment aucun sens de l’hospitalité !

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