Salon des Maires 06 (...)

Salon des Maires 06 : des réponses à beaucoup d’interrogations...

Le congrès et le salon des maires des Alpes-Maritimes qui vient de se tenir au palais Nikaïa a tenu toutes ses promesses.

Une organisation sans faille, des stands nombreux, et des débats de qualité ont permis aux élus de terrain de s’exprimer pour faire "remonter" leurs difficultés, aux parlementaires d’expliquer leurs travaux, et au préfet Georges-François Leclerc de donner la position de l’état dans les réformes en cours et à venir.
Un état souvent placé sur le grill dans la position d’accusé. Qu’il s’agisse de "tracasseries administratives" de plus en plus envahissantes, ou de problèmes financiers avec la disparition programmée de la taxe d’habitation. Le fait que la Dotation Globale de Fonctionnement ait régulièrement baissé depuis quelques années n’étant pas de nature à rassurer les maires sur la pérennité des compensations "à l’euro près" promises.

Pendant toute cette journée, les élus et les cadres administratifs ont pu, sinon faire leur marché, du moins aller à la pêche aux renseignements sur les stands pour trouver de nouveaux équipements (éclairage public, chauffage), de nouveaux services - informatique, intelligence artificielle, etc. - dont ils ont besoin pour le fonctionnement de leur commune.

Des petites conférences et autres "pitch" ont permis de faire le point sur des sujets très divers comme la (bonne) utilisation des réseaux sociaux pour l’information à la population.

Tende : une zone qui fait voir "rouge"

Jean Pierre Vassalo, maire de Tende, explique les difficultés rencontrées avec les Plans de Prévention des Risques (PPR)
"Tende est une commune d’altitude exposée au pied des montagnes. Partout où l’État a vu des rochers, il a établi une carte de risques. Donc, dans le cadre des PPR, toutes ces zones susceptibles d’être exposées à des chutes de blocs sont en zone rouge. Dans ce cas, les communes ont trois ans pour faire les études et deux ans pour réaliser les travaux. Cela coûte très cher. À La Brigue, par exemple, la mise en sécurité des rochers coûtait plus cher que de raser cinq villas. L’État a donc payé les démolitions (plan Barnier), mais derrière ce sont des drames humains car les gens ne veulent pas quitter les habitations que, souvent, ils ont construit de leurs propres mains. Toute une partie du vieux Tende est située en zone rouge, même des HLM et même le musée des Merveilles ! Bien entendu, lorsque des gens veulent acheter un logement et qu’ils apprennent qu’il se trouve en zone rouge, la vente ne se fait pas".

Photo de Une : Les maires et cadres des collectivités ont été nombreux à répondre présents pour cette édition 2018. (DR)

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