Sereine Mauborgne salue la loi sur les harkis

Elle a rappelé l’empreinte durable laissée sur la forêt méditerranéenne que les harkis ont débroussaillé, créant et entretenant les voiries forestières et rappelé également leur participation au Débarquement de Provence.

VERITABLE TOURNANT

« Je travaille sur ces sujets depuis 2018, en lien avec l’ONAC, les associations représentatives et le ministère des Armées, de la Mémoire et des Anciens combattants. Ce projet de loi marque un véritable tournant alimenté par un travail minutieux mené sur la base de nombreux témoignages historiques et puissants, en créant une commission chargée de statuer sur les demandes de réparation, et vient renforcer des mesures en faveur des harkis et de leurs familles, comme le fonds de solidarité ou l’augmentation des 600€ de l’allocation de reconnaissance et de l’allocation viagère qui sera doublée », insiste la parlementaire varoise.

Elle ajoute : « J’ai obtenu l’engagement du Gouvernement d’une indemnisation des préjudices de toute nature, y compris psychologiques, la présence au sein de la commission de représentants élus des communes ayant sur leur territoire des structures d’accueil et une simplification des dossiers d’indemnisation. Pour la première fois la responsabilité de l’État, du fait de l’indignité des conditions d’accueil et de vie des harkis et de leurs familles dans les camps de transit et les hameaux de forestage est reconnue ».

En outre, les députés ont ouvert la possibilité d’identifier des lieux supplémentaires et d’ouvrir à des harkis ou familles le droit à des fonds, même sans être dans la liste des lieux concernés.

Légende photo : Sereine Mauborgne et les représentants de l’association Ajir : M. Geroui, Mme Fathia Belaoui, M. Ali Amrane, Dr Bouned, M. Labouri.

PAS DE VOILE DANS LE SPORT

Sereine Mauborgne contre le port du voile dans les compétitions sportives

Se prononçant contre la propagande politique ou le prosélytisme religieux dans les compétitions sportives, Sereine Mauborgne a voté l’amendement du député François Cormier-Bouligeon, en faveur de la neutralité dans le sport.

« J’en déplore le rejet par mes collègues de la majorité présidentielle  », regrette la parlementaire.

Cet amendement à la proposition de loi, visant à démocratiser le sport, était pourtant conforme à l’article 50 de la Charte Olympique. En effet, cet article dispose qu’aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu ou site olympique. Pour le Conseil d’État, ce sont les fédérations qui veillent à ce qu’une préparation, une manifestation ou une compétition sportive ne donne lieu à aucune forme de propagande politique ou de prosélytisme religieux.