UIMM Côte d'Azur : Nouveau

UIMM Côte d’Azur : Nouveau président et nouvelle convention

Avec le passage de témoin entre Daniel Sfecci et Marcel Ragni mais aussi la présentation de la nouvelle convention collective nationale, l’AG 2021 de l’UIMM Côte d’Azur a été riche.

Marcel Ragni, élu en janvier à la tête de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) Côte d’Azur pour 2022-2025, a remercié son prédécesseur, Daniel Sfecci, président depuis 2016, tous les participants à l’assemblée générale, ainsi que la Banque Populaire Méditerranée, hôte de l’événement, jeudi 28 avril. «  Merci d’avoir été aussi nombreux, c’est une belle assemblée. Je tiens encore une fois à remercier Daniel pour son soutien, pour son travail effectué et pour m’avoir mis le pied à l’étrier de ce beau syndicat que je vais porter le plus haut que je pourrai », a déclaré Marcel Ragni qui a également évoqué les nombreux défis à venir : notamment l’emploi, la formation et l’application, à partir du 1er janvier 2024, de la nouvelle convention collective nationale.
Parmi les invités, Jean-Pierre Savarino, président de la CCI Nice Côte d’Azur, a confié que la chambre et l’UIMM allaient « travailler ensemble, de façon très large ». « Il n’y a pas de concurrence », a-t-il affirmé. Philippe Pradal, 1er adjoint au maire de Nice et vice-président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a relevé que «  le monde politique avait découvert que l’industrie était extrêmement importante sur notre territoire. Avec les confinements, la grave perturbation qui a pesé sur les circuits logistiques a fait découvrir qu’il y avait un tas de choses dont on avait besoin ici ».

De 7 000 pages à 230

Philippe Pradal a ensuite assuré que l’industrie était aujourd’hui « un axe de développement de notre territoire » et que la Côte d’Azur avait un grand besoin d’ingénieurs. De son côté, Christian Brethon, vice-président de l’UIMM, a mentionné les difficultés rencontrées par les entreprises en raison de la pénurie de matières premières et du coût de l’énergie, situation aggravée par la guerre en Ukraine. Il a aussi évoqué des « facteurs d’espoir », notamment grâce à la place occupée par l’industrie dans la campagne présidentielle. « La nécessité d’avoir une industrie forte est désormais un enjeu reconnu. Il nous faudra poursuivre nos efforts pour exploiter cette dynamique  », a-t-il déclaré. Juste après, Hubert Mongon, délégué général de l’UIMM, a évoqué « la philosophie générale » de la nouvelle convention collective nationale de la métallurgie, autour de la compétitivité et du dialogue social. Il a expliqué que cinq ans de travaux et de négociations avec les organisations syndicales avaient été nécessaires pour bâtir ce document de référence. Un énorme travail de simplification a été réalisé, permettant ainsi de passer des 7 000 pages de textes pour l’ensemble des 76 conventions territoriales aux 230 pages de la nouvelle convention. Cette dernière a été signée le 7 février 2022 par l’UIMM et par trois organisations syndicales représentatives de la branche : la CFDT, la CFE-CGC et FO.

Photo de Une : AGO en cours le 29 avril au siège de la BPMed S.G

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