Un rendez-vous avec (...)

Un rendez-vous avec la République, une et indivisible

Cette journée d’hommage nationale, dédiée aux Harkis et aux autres membres de formations supplétives des armées françaises, a été instaurée après tant d’années de silence de l’État français sur le sort qui fut réservé à ces combattants et à leurs proches.

Le 25 septembre 2001, le président Jacques Chirac reconnaissait pour la première fois, au nom de la République, que la France n’avait pas su empêcher les massacres commis en 1962 en Algérie à l’encontre des Harkis et de leurs familles.

Que la France n’avait pas su sauver ses enfants.

A cette occasion, la France reconnaissait aussi les situations de précarité et d’extrême détresse dans lesquelles ont été contraintes de vivre, sur son sol, beaucoup des familles de Harkis qui avaient quitté l’Algérie.

« Cette journée d’hommage solennel est un rendez-vous avec l’Histoire, un rendez-vous avec la République une et indivisible. Pourtant, se souvenir et honorer ne suffisent plus. 60 ans après la fin du conflit en Algérie et 20 après la reconnaissance officielle de la tragédie vécue par les Harkis, cette période de notre histoire reste une plaie ouverte dans notre mémoire collective. Après 60 ans de silence et de déni, il fallait reconnaître que la France avait une dette à l’égard des Harkis et qu’elle leur devait réparation de ce qu’ils avaient subi par son fait  », a rappelé François de Canson, vice-président de la Région et maire de La Londe-les-Maures, lors de la commémoration.

Photo Alain BLANCHOT.

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